Le patron du circuit de Hockenheim ne voit «aucun espoir» d'accueillir un Grand Prix d'Allemagne de F1 cette année, a-t-il déclaré à la presse allemande, confirmant ainsi les récents propos du grand argentier de la F1 Bernie Ecclestone.

«On n'a plus aucun espoir d'organiser une course ici», a déclaré au quotidien Bild Georg Seiler, gérant du circuit de Hockenheim, qui ne peut pallier l'impossibilité de Nürburgring d'accueillir l'épreuve le week-end du 17 au 19 juillet.

Depuis 2008, les deux circuits accueillent en alternance le Grand Prix d'Allemagne. Hockenheim a été l'hôte de l'édition 2014, qui s'est soldée par un échec financier.

«Je veux que ce soit clair, nous ne sommes pas responsables du fait que cela ne marche pas. Au contraire, on a tout fait pour organiser l'épreuve puisque le Nürburgring ne pouvait pas», a souligné Georg Seiler sur le site spécialisé allemand Mortorsport-Magazin.com.

«Mais c'était une question de temps et d'argent», a-t-il précisé.

Confrontés aux baisses des revenus et du nombre de spectateurs, les promoteurs des deux circuits allemands ne semblaient pas disposés à payer le droit d'entrée exigé par Ecclestone, estimé entre 15 et 20 millions d'euros.

«Le Grand Prix d'Allemagne est mort pour le moment. Il ne reste pas grand chose que nous puissions faire», avait dit Bernie Ecclestone samedi au quotidien britannique The Independent. Il avait espéré un temps que Hockenheim pourrait en être l'hôte.

Au Grand Prix d'Australie, dimanche, les pilotes allemands avaient regretté l'éventuelle absence d'un GP dans leur pays.

«On a trois pilotes et un constructeur allemand», a insisté Nico Rosberg, estimant que «le Grand Prix d'Allemagne «doit faire partie du championnat du monde car c'est une course légendaire».

«Une course à domicile est toujours spéciale pour les pilotes», a souligné le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

Le Grand Prix d'Allemagne figure toujours au calendrier, avec Nürburgring/Hockenheim pour circuit, sur le site de la Fédération internationale automobile (FIA).