Le quadruple champion du monde allemand Sebastian Vettel s'est dit jeudi «triste» d'apprendre que Renault allait mettre fin à son partenariat avec son ancienne écurie Red Bull et a pressé le constructeur de ne pas abandonner la F1.

«Évidemment, c'est triste à entendre», a commenté le pilote qui coure désormais pour Ferrari mais a remporté ses quatre titres chez Red Bull avec un moteur Renault.

«J'ai été partie intégrante de ce partenariat, nous avons eu d'excellentes années qui, malheureusement, sont vite oubliées dans la situation actuelle», a-t-il poursuivi en marge du Grand Prix de Singapour.

Vettel a ajouté espérer que le constructeur, qui équipe également une autre écurie, Toro Rosso, resterait impliqué dans son sport.

Les relations entre Red Bull et Renault se sont détériorées la saison dernière, l'équipe autrichienne, distancée par sa rivale Mercedes, en faisant porter la responsabilité sur ses nouveaux moteurs hybrides.

«Nous avons déjà prévenu les autorités de la F1. Nous leur avons dit: "ne comptez pas sur nous pour fournir des moteurs: c'est fini"», avait martelé le PDG de Renault, Carlos Ghosn, au salon de l'automobile de Francfort mardi.

«Notre avenir fait actuellement l'objet d'analyses détaillées et de renégociations», avait-il ajouté. «Soit nous nous retirons, soit nous montons notre propre écurie. Nous n'avons pas pris de décision pour l'instant.»

Renault envisage notamment le rachat de l'écurie Lotus.