L'Autrichien Toto Wolff, directeur exécutif de l'écurie Mercedes-AMG de Formule 1, a vendu ses dernières actions (5%) de l'écurie Williams, a annoncé mercredi l'écurie allemande, double championne du monde en titre.

Wolff, 44 ans, a débuté en F1 en 2009 comme actionnaire minoritaire puis directeur exécutif de Williams F1, cotée à la Bourse de Francfort en 2011. Puis, il a été débauché en 2013 par Mercedes-Benz qui lui a confié le poste de responsable de toutes ses activités en sport automobile, y compris la F1.

Suite à ce changement d'orientation, et pour éviter un conflit d'intérêts, Wolff a vendu progressivement les 15% d'actions qu'il détenait dans le capital de Williams: 5% chaque année, d'abord en 2014, puis en février 2015, et enfin très récemment, pour sortir complètement du capital de Williams. L'écurie de Sir Frank et de sa fille Claire est équipée depuis 2014 de moteurs V6 turbo hybrides Mercedes, ce qui lui a permis de terminer 3e des deux dernières éditions du Championnat du monde.

L'un des pilotes titulaires chez Williams, depuis 2013, est le Finlandais Valtteri Bottas, soutenu par Wolff depuis ses débuts. La pilote de réserve de l'écurie anglaise, jusqu'à l'an dernier, était Susie Wolff, l'épouse de Toto, qui a mis un terme à sa carrière sportive fin 2015.

L'acheteur des 15% de Wolff, depuis 2014, est l'homme d'affaires américain Brad Hollinger, qui a fait fortune dans le domaine de la santé: «Il est véritablement passionné de F1. C'est un homme d'affaires sérieux avec une perspective à long terme, pour Williams et pour la F1», explique Wolff dans le communiqué de son écurie.

«Je suis surpris d'être aussi ému de couper mes derniers liens d'affaires avec Sir Frank et toute l'équipe», ajoute Wolff.

«Je suis fier d'avoir débuté en F1 dans une équipe de vrais compétiteurs passionnés, où nous avons dû prendre des décisions cruciales pour l'avenir de l'entreprise et de ses employés. J'ai beaucoup appris, ce n'était pas toujours facile, et je les en remercie. C'est un grand privilège de faire partie de l'histoire de Williams», conclut Wolff.