Bernie Ecclestone met la pression sur le promoteur du Grand Prix du Canada et sur la Ville de Montréal afin que les nouveaux paddocks voient le jour dès que possible au circuit Gilles-Villeneuve, une des conditions majeures pour le maintien de la course à Montréal.

Le grand argentier de la F1 est un homme de peu de mots qui a néanmoins le don de semer le doute et de mettre la pression. Interrogé jeudi après-midi au circuit Gilles-Villeneuve quant à savoir si les nouveaux paddocks seront prêts pour 2017, Ecclestone a répondu brièvement qu'«il y a peu de chance». «On va voir prochainement», a-t-il dit. «J'en doute.»  

Si l'échéancier des travaux n'est pas respecté, cela peut-il remettre en cause l'existence de la course à Montréal prévue jusqu'en 2024? Bernie a eu cette simple réponse: «On va voir.»  

«Ça compromet le contrat», a-t-il ajouté quelques instants plus tard.