L'Autodrome de Monza continuera à accueillir le Grand Prix d'Italie de Formule 1 jusqu'en 2019, un nouveau contrat de trois ans devant être annoncé ce week-end, sauf grosse surprise, a appris l'Agence France-Presse dans le paddock.

L'annonce pourrait être faite vendredi par le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, grand amateur de sport et de F1, espère la presse italienne.

22,7 millions d'euros par course

Les promoteurs du GP d'Italie auraient obtenu de la part du promoteur Bernie Ecclestone, grand argentier de la F1, une faveur spéciale: un contrat de trois ans.

Généralement, il signe des contrats de cinq ans.

Monza est l'un des piliers du Championnat du monde de F1 depuis sa création en 1950, avec une seule année sans course, en 1980 (le GP avait eu lieu à Imola). La prolongation du contrat actuel a été discutée pendant de nombreux mois, notamment pour des raisons de politique locale. Ecclestone a même agité la menace de faire émigrer le GP à Imola, où a eu lieu pendant plusieurs années un GP de Saint Marin.

Le promoteur François Dumontier voudra sûrement prendre connaissance du contrat entre Bernie Ecclestone et le circuit de Monza. On voit les deux hommes au GP de Montréal en 2015. Photo Bernard Brault, Archives La Presse.

Comme au Québec, le gouvernement va casquer

«Nous sommes tout près d'un accord», a affirmé Angelo Sticchi Damiani, le président de l'Automobile Club d'Italie (ACI), dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. Selon certaines sources, le contrat global serait de 68 millions d'euros pour trois ans (22,7 millions d'euros par année, soit 33,3 millions de dollars canadiens). C'est une jolie remise sur la moyenne la plus courante (25 millions d'euros par an, soit 36,6 millions de dollars canadien) pour un GP européen.

Toujours selon la presse italienne et Damiani, cette somme proviendra de l'ACI et de la Région Lombardie», avec le soutien explicite du gouvernement et du Parlement».

Le GP du Canada est quand même meilleur marché, environ 24 millions de dollars canadiens par année, dont 17,8 millions (en 2017) viennent d'une subvention gouvernementale.