Non, ce n'est pas le plus beau véhicule en ville... ni à la campagne, d'ailleurs ! Mais, depuis son lancement en 1998, le Subaru Forester a fait son chemin.

À l'instar de son frère Outback dont le genre bascule entre une familiale tout-terrain et un multisegment compact, il n'a jamais été facile de cataloguer le Forester. Il joue sur plusieurs fronts à la fois. Ainsi, il rivalise tant sur le plan du prix que des dimensions avec les différentes générations des Ford Escape, Honda CR-V, Mazda Tribute et Toyota RAV4.

Cependant, il est beaucoup plus efficace sur les routes enneigées et glacées grâce à la sophistication de son rouage intégral à prise constante. À la limite, il pourrait s'aventurer dans les mêmes sentiers (boue, sable, rocaille) que les Jeep Liberty et Suzuki Grand Vitara qui sont munis d'une boîte de transfert à deux gammes de vitesse. Mais comme sa garde au sol est moins élevée, il exige quelques attentions pour éviter d'endommager la carrosserie et la mécanique. Surtout que le coût des pièces de remplacement est élevé. 

Pour se mouvoir, le Forester fait appel à un quatre-cylindres de 2,5 litres. Au fil des ans, les motoristes ont apporté différentes modifications afin d'améliorer son rendement. De même, ils ont travaillé sans grand succès à réduire sa consommation de carburant. Sans être un goinfre, l'appétit du Forester est étonnant, compte tenu de son poids. Mais que voulez-vous, il y a un prix à payer pour rouler dans un véhicule à quatre roues motrices permanentes.

Ce qui explique que la plupart des constructeurs optent pour des dispositifs à traction intégrale réactive qui font que les roues arrière s'enclenchent seulement lorsque les roues avant patinent. Pour plus de puissance, il y a un moteur turbo de 2,5 litres. Le turbo sera apprécié en région montagneuse puisqu'un moteur atmosphérique perd de sa vélocité en altitude. Quant au moteur six cylindres (H6), il est réservé à l'Outback.

Les deux moteurs de 2,5 litres peuvent être couplés à une boîte manuelle à cinq vitesses dont le différentiel central autobloquant à visco-coupleur répartit la puissance 50-50 entre les essieux avant et arrière ; et une boîte automatique à quatre rapports avec un embrayage à disques multiples et contrôle électronique qui dirige la puissance 60-40 aux roues avant et arrière, mais qui peut varier à 50-50 si les roues avant perdent de l'adhérence.

À l'intérieur, le Forester offre un habitacle plus spacieux que les anciennes générations d'Outback. Cependant, il doit maintenant s'incliner devant le dernier Outback (dévoilé en 2010) dont le volume du coffre est plus important. En contrepartie, l'espace intérieur du Forester est en hauteur. Ce qui facilite le transport de plus gros objets.

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