La Chrysler Sebring cabriolet est devenue un classique de l'industrie automobile américaine. Sans rivale ou presque, elle est depuis longtemps la voiture décapotable à quatre places la plus vendue sur le continent nord-américain.

Parmi la concurrence récente sur le marché de l'occasion, on dénombre la défunte Pontiac G6 (2006-2009), la Volkswagen Eos introduite en 2007 et la Ford Mustang. Mais cette dernière a une vocation plus estivale avec ses roues motrices situées à l'arrière et la puissance de ses moteurs. À l'instar des G6 et Eos, la Sebring (maintenant appelée 200 dans la gamme Chrysler) est une voiture à traction avant. Ce qui lui permet, en théorie, d'être utilisée 12 mois par année. Ce qui n'est pas le cas de la Mustang dont la motricité dans la neige et sur la glace est extrêmement limitée.

Les caractéristiques et l'équipement de certaines versions de la Sebring lui permettent de se mesurer à des grandes pointures allemandes et scandinaves comme les Audi A4, BMW Série 3, Saab 9-3 et Volvo C70. Certes, ces modèles sont plus sophistiqués, luxueux. Mais la Sebring a le mérite d'être peu coûteuse à réparer et à entretenir. Après tout, l'été est bien court au Québec. Et pour profiter de la belle saison, nul besoin de posséder un cabriolet à traction intégrale ou qui possède une cylindrée capable d'accélérer de 0 à 100 km/h à la vitesse du son. L'important pour la plupart des automobilistes est que la voiture soit abordable, fiable, élégante et confortable. Ce qu'est la Sebring. Dotée d'une «vraie» banquette arrière, la Sebring est le cabriolet, toutes catégories de prix confondues, qui dorlote le mieux ses passagers arrière. L'accès aux deux places arrière est aisé grâce à ses larges portières, et le dégagement pour les jambes, les épaules et la tête est sans égal.

Sous le capot, on retrouve trois motorisations. Offert depuis la commercialisation de la Sebring en 2001, le V6 de 2,7 litres est le moteur le plus répandu. Quant au quatre-cylindres de 2,4 litres, il n'anime la Sebring décapotable que depuis son retour en 2008 après une année sabbatique en 2007. Année durant laquelle, la berline avait fait peau neuve. Même chose avec le V6 de 3,5 litres qui est apparu en 2008. La boîte automatique possède quatre rapports, tandis que celle du 3,5-litres compte 6 rapports.

La dernière génération (2008-2010) est plus agréable que la précédente. Garnie de chrome et offrant une assise de sièges basse accentuée par la hauteur des portières, on a vraiment l'impression de rouler dans une voiture américaine des belles années du rock'n'roll. Il ne manque que la musique d'Elvis!

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