L'animatrice et productrice télé Anne-Marie Losique ne jure que par les véhicules 4X4. «Il est illogique de ne pas posséder une voiture à quatre roues motrices au Québec», soutient celle qui, depuis quatre ans, se promène dans un luxueux Porsche Cayenne. Mais avant de la traiter de tous les noms en lui reprochant de polluer notre belle planète avec sa grosse cylindrée, sachez que la provocante animatrice de Glam City sur Évasion aime beaucoup la marche et le vélo.

«J'habite et je travaille dans le Vieux-Montréal. Je me rends très souvent au boulot à pied. Et j'ai découvert le Bixi l'été dernier. Comme je n'aime pas nécessairement conduire, ma voiture me sert avant tout pour les déplacements liés à des tournages», explique Anne-Marie Losique, qui nous reçoit en minijupe et en chandail ultracourt dans les bureaux sobres de son entreprise de production IDI.

 

Qu'elle aime conduire ou non, celle qui préfère taire son âge ne roule pas à pied. Il semble en avoir toujours été ainsi, car la première voiture que Miss Losique s'est offerte il y a une quinzaine d'années était une Audi à quatre roues motrices. Elle se l'est fait voler dans un stationnement souterrain.

 

L'entrepreneure a par la suite exploré du côté de chez Mercedes. Elle n'a pas du tout aimé, dit-elle. Elle est revenue chez Audi avant de jeter son dévolu sur Porsche, il y a quatre ans. Et elle est tellement satisfaite par la qualité et la beauté de son allemande qu'elle prévoit commander sous peu une Porsche Carrera 4S, un bolide à transmission intégrale. «C'est le meilleur des deux mondes», dit celle qui a le pied particulièrement lourd, comme nous avons pu le constater en chemin pour la séance de photos.

 

Depuis le 11 décembre dernier, Anne-Marie Losique produit et anime un nouveau talk-show dans lequel les entrevues (faut-il s'en étonner?) ont lieu dans un lit. Au lit avec Anne-Marie est présenté les vendredis soirs sur Indigo, Illico et autres chaînes payantes.

 

L'animatrice se sent privilégiée de ne pas devoir conduire trop souvent. Traverser les ponts quotidiennement ou conduire aux heures de pointe est assez rébarbatif à ses yeux. «Je n'aime pas l'agressivité au volant, mais je peux comprendre ce que peuvent ressentir certaines personnes qui sont continuellement sur la route», analyse-t-elle.

 

 

Conduire... ou pas?

 

Comme pour se contredire elle-même, la femme fatale dit ne pas aimer les longs voyages en auto... mais reconnaît s'être rendue jusqu'à New York à quelques reprises, même si ce n'était pas elle qui conduisait. Et elle a emprunté à maintes reprises l'autoroute du Soleil, c'est-à-dire l'axe routier nord-sud entre Paris et la Côte d'Azur.

 

«Les décors y sont magnifiques et quand tu décides de t'arrêter pour manger un petit quelque chose, il y a de la bonne bouffe. Il y a même du champagne. Je ne comprends pas pourquoi, au Québec, il n'y a que du «fast-food» sur le bord de nos autoroutes», souligne celle qui dit écouter de la musique très rythmée à fond la caisse lorsqu'elle est en auto.

 

Ne lui parlez pas des États-Unis, où les gens conduisent comme des nouilles, dit-elle. Selon la productrice, c'est en Europe qu'il fait bon circuler en automobile. Les gens roulent vite, mais savent beaucoup mieux conduire qu'en Amérique du Nord, croit-elle. D'ailleurs, tout ce qui concerne la vitesse est un faux débat, ajoute-t-elle du même souffle.

 

«Ce n'est pas la vitesse qui est en cause, mais plutôt la capacité des gens à bien conduire. La majorité des conducteurs ne sont pas du tout attentifs au volant. J'en ai eu la preuve à plusieurs reprises, l'été dernier, en me promenant en Bixi dans les rues de Montréal. Il faudrait être plus sévère et peut-être offrir de meilleurs cours de conduite.»

 

La femme d'affaires ne se souvient pas de la première fois où elle s'est retrouvée derrière un volant. Elle garde très peu de souvenirs reliés à l'automobile. Tout au plus, elle affirme avoir obtenu son permis de conduire à l'âge de 16 ans. «Je voulais mon indépendance, mais je conduisais la Volkswagen de ma mère. J'étais donc... dépendante de ma mère», dit-elle en éclatant de rire.

 

Anne-Marie Losique n'a pas toujours conduit que des voitures de prestige. Des milliers de téléspectateurs ont pu la voir se promener dans un vieux pick-up rouge, à moitié rouillé. C'était dans la région de Mansonville, il y a quelques années, lors du tournage de l'émission La vie rurale, une téléréalité où elle jouait la fille urbaine qui découvre, justement... la vie rurale.

Photo Stéphane Champagne, collaboration spéciale

Selon Anne-Marie Losique, c'est en Europe qu'il fait bon circuler en automobile. Les gens roulent vite, mais savent beaucoup mieux conduire qu'en Amérique du Nord.