Dès le printemps venu, les lourds manteaux sont remisés et les toits s'ouvrent au soleil. Cette saison fait place principalement à des cabriolets 4 places ou 2+2, comme la Chrysler 200 Cabriolet. Pour partager le plaisir avec famille et amis. Mais si on recherche plus d'intimité sous le soleil, Mercedes propose une biplace, la SLK.

Elle en a mis du temps, mais ce printemps, la Camaro retire le haut. Sans surprise, le cabriolet offre les mêmes configurations que le coupé. C'est-à-dire un moteur V6 de 312 chevaux pour la version d'entrée de gamme et un V8 de 426 chevaux pour la version SS. Une fois ce choix arrêté, il reste à déterminer le nombre de pédales: deux (boîte automatique) ou trois (boîte manuelle)? Les deux comportent six rapports.

Au-delà de ces considérations mécaniques, l'amateur de la conduite à ciel ouvert se préoccupe de la rigidité du châssis. À ce sujet, les concepteurs de ce modèle se veulent rassurants. La structure a évidemment été renforcée dans le but de compenser l'absence de toit. Mais plus intéressant encore, les réglages des éléments suspenseurs du cabriolet sont identiques à ceux du coupé. Généralement, les ingénieurs assouplissent ceux d'un cabriolet pour justement masquer la fragilité de la structure. De plus, pour assurer la quiétude des occupants, le toit en toile s'enduit d'une mousse acoustique pour réduire le niveau sonore.

La capote à commande électrique se rétracte en 20 secondes. Elle se plie en forme de Z et se verrouille au moyen d'un seul levier pratique situé au centre sur le montant supérieur du pare-brise

 

De Sebring à 200

Longtemps, le Sebring Cabriolet de Chrysler figurait parmi les cabriolets les plus vendus en Amérique. Le constructeur américain souhaite évidemment retrouver le haut du classement avec cette version découvrable de la 200. Complètement révisé, ce cabriolet quatre places demeure le seul à offrir aux consommateurs le choix entre un toit rétractable souple ou métallique. L'un comme l'autre se verrouillent automatiquement par simple pression sur un bouton du porte-clés.

Au Canada, le Cabriolet Chrysler 200 2011 sera livrable en quatre versions: Chrysler 200 LX, Touring, Limited et S (livraison ultérieure). Deux moteurs se disputent le droit de le mouvoir: sur les modèles d'entrée de gamme, on trouve le quatre-cylindres 2,4 litres, sur les autres, le nouveau V6 Pentastar de 3,6 litres. Seule une boîte automatique à 6 rapports se charge de relayer la puissance de ces deux mécaniques aux roues avant motrices.

 

Photo fournie par Chrysler

La Chrysler 200 Cabriolet 2011.

Le retour de BMW

BMW profite également du retour des beaux jours pour offrir une nouvelle génération de son cabriolet 650i. Afin d'ouvrir ou de fermer automatiquement le toit, il suffit de maintenir un bouton enfoncé dans la console centrale. L'ouverture prend 19 secondes; la fermeture, 24 secondes. Ce qu'il importe de retenir: les deux opérations peuvent se faire pendant que le véhicule roule à une vitesse maximale de 40 km/h.

Ce cabriolet est plus long (4894 millimètres) que son prédécesseur. Son empattement atteint maintenant 2855 millimètres. La voiture est un poil plus large. Ces dimensions font paraître la voiture considérablement plus agressive tout en lui donnant un habitacle plus spacieux que jamais pour quatre personnes.

Sous le - très - long capot se trouve un moteur V8 de 4,4 litres de 400 chevaux. Celui-ci, jumelé à une boîte semi-automatique à 8 rapports, permet à la 650i d'atteindre les 100 km/h en 4,9 secondes à la suite d'un départ arrêté.

 

Photo fournie par BMW

La BMW 650i 2012.

Deux places au soleil

Jusqu'ici, que des cabriolets 4 places ou 2+2! Pour une promenade romatique plus intime, Mercedes propose une biplace, la SLK. Il s'agit de la troisième génération de ce cabriolet à toit dur. Comme prévu, le style change radicalement. Alors que l'ancienne génération s'inspirait de la SLR, le nouveau modèle préfère évoquer la SLS. Y compris à l'intérieur, comme en fait foi le dessin des aérateurs, du volant et de l'imposante console centrale.

Qui dit nouveau modèle dit innovations. La SLK en a un traîneau. À commencer par un pavillon en verre électrochrome baptisé Magic Sky Control. Celui-ci permet de faire varier la luminosité au moyen d'une commande. De plus, au système de chauffage de nuque AirScarf inauguré sur le modèle précédent, le constructeur allemand ajoute une nouvelle astuce, baptisée AirGuide. Deux petites vitres rétractables placées derrière les appuie-têtes se chargent alors de limiter les remous. Enfin, la SLK puise aussi dans le réservoir de technologies de Mercedes et fait sienne des dispositifs comme l'éclairage actif, l'accès à l'internet, la surveillance de la somnolence ou la suspension pilotée.

Pour ses débuts au pays, le SLK soulève uniquement son capot au V6 3,5 litres de 302 chevaux. Par la suite, ne soyez pas étonné de voir apparaître un quatre-cylindres suralimenté par turbocompresseur, voire un V8, pour mouvoir une version AMG.

Photo fournie par Mercedes

La Mercedes SLK 2012.