Sergio Marchionne, grand patron du groupe Fiat, a promis les premières livraisons de l'Alfa Romeo 4C pour décembre 2013. Des observateurs ont douté de la parole du numéro 1 de la marque italienne. Avec raison. La commercialisation de la 4C a été reportée au printemps 2014...

D'ici là, rêvons de ce biplace à moteur central qui n'est pas sans rappeler la regrettée Lotus Élise. Dans sa configuration européenne, cette italienne fait tout juste 4 m de long et affiche un poids (à sec) de 895 kg.

Ça promet.

Derrière les deux occupants grogne un quatre-cylindres suralimenté de 1750 cc et de 240 ch. Cette mécanique est dotée des technologies dernier cri. À son armature tout en aluminium se greffent l'injection directe d'essence, la distribution MultiAir et un turbocompresseur. En ce qui a trait à la transmission, la 4C retient les services d'une boîte à double embrayage à six rapports commandée par les palettes au volant. Voulue très sportive, la 4C s'offre un sélecteur permettant de personnaliser le seuil d'intervention des aides à la conduite. Aux modes Dynamic, Naturel et All Weather, déjà proposés sur les autres produits de la marque, s'ajoute un mode Race consacré au pilotage sur circuit.

Selon ses concepteurs, la 4C atteint les 100 km/h en un peu plus de quatre secondes et passe le cap des 250 km/h en vitesse de pointe. Son châssis (dont la distribution des masses est de 40/60%) promet de s'accrocher au bitume comme du velcro. À ce sujet, Alfa soutient que la 4C peut faire encaisser 1,1 G en accélération transversale et 1,25 G en décélération.

Fiat promet 500 exemplaires pour l'Amérique du Nord à un prix qui n'a pas encore été déterminé. Seule certitude: la distribution de ce modèle sera assurée par le réseau Chrysler/Fiat.

Chevrolet Corvette: on ne rit plus

Le Québec se moque de la Corvette. Tant pis. La septième génération de la plus emblématique des Chevrolet risque de faire beaucoup d'ombre à ses coûteuses rivales. Vendue un peu plus de 50 000$, la "Vette" présente un rapport qualité/performance/prix inégalé.

Cette nouvelle Corvette n'a que deux pièces en commun avec le modèle précédent et quelques boulons. C'est tout. Intérieur revu, volant de circonférence réduite, matériaux de meilleure qualité, la Corvette paraît transfigurée.

Et les performances n'ont jamais été aussi époustouflantes. Grâce à un sélecteur qui prend ici la forme d'une molette rotative, le conducteur peut configurer son bolide en fonction de ses envies et de son environnement. Au préalable, il existe cinq réglages de base: intempéries, éco, promenade, sport et piste. Peu importe le choix retenu, cela ouvre la porte à la personnalisation d'autres paramètres (12 au total) allant de la configuration du groupe d'instruments à la commande électronique des gaz.

La Corvette affiche un rapport poids/puissance plus avantageux que ses rivales vendues deux ou trois fois plus cher. Les 455 chevaux de son moteur V86,2 L s'arriment de série à une boîte manuelle à sept vitesses avec la technologie Active Rev Matching. Ce dispositif anticipe la vitesse qui va être passée et donne sous forme électronique un coup de gaz, pour faire correspondre le régime moteur à la vitesse engagée, ce qui donne beaucoup de fluidité aux passages de rapports. Une boîte automatique à six vitesses est offerte en option.

La nouvelle Chevrolet Corvette 2014 de septième génération.

La 911 en phase turbo

Depuis sa sortie l'an dernier, la 911 ne cesse de se décliner. Cet automne voit apparaître la version Turbo.

Gavé par deux turbos, le six-cylindres à plat délivre de 520 (dans la Turbo) à 560 chevaux (dans la Turbo S). Cette version est la plus aboutie des 911 à ce jour. La plus sophistiquée aussi puisque cette 911 compte en plus quatre roues directrices... En effet, les roues antérieures braquent légèrement dans le sens opposé aux roues avant pour améliorer son agilité jusqu'à 80 km/h. Au-delà de cette vitesse, elles travaillent dans la même direction, et procurent une plus grande vivacité dans les changements d'appui.

Photo fournie par Porsche

La nouvelle Porsche 911 Turbo.