«Une Volt plus sportive et plus sophistiquée», la Cadillac ELR? Voilà la prétention du nouveau modèle de General Motors, qui roulera cet automne au pays.

Contrairement à la Volt, l'ELR prend les traits d'un coupé dont les formes rappellent celles de la Converj présentée il y a quelques années. L'ELR adopte les codes esthétiques extérieurs et intérieurs que Cadillac compte appliquer à ses réalisations futures.

L'ELR reprend le groupe motopropulseur de la Volt. Mais sa puissance électrique est beaucoup plus élevée (207 chevaux), notamment pour mieux répondre aux attentes de la clientèle, mais aussi afin de compenser les quelque 130 kg de plus que la Volt.

Les ingénieurs de Cadillac annoncent une autonomie totale de 480 km (35 km en mode tout électrique) en combinant une alimentation exclusivement électrique et une génératrice - un moteur à essence de 1,4 litre. Ce dernier fait office de prolongateur d'autonomie lorsque la batterie est déchargée. Outre sa force motrice, ce moteur à quatre cylindres assure une fonction de générateur pour maintenir le niveau des accumulateurs.

Mieux encore, cette Cadillac comporte une fonction de recharge sur demande qui permet au conducteur de régénérer temporairement l'énergie de l'ELR, sur son élan, sous forme d'électricité stockée dans le bloc de batteries pour usage ultérieur.

La voiture est activée par des palettes disposées sur le volant.

Rappelons que le bloc de batteries de l'ELR peut être rechargé au moyen d'une prise électrique conventionnelle ou d'un poste de recharge dédié (comme tous les véhicules électriques ou hybrides rechargeables).

L'expérience au volant promet d'être très différente de celle proposée par la Volt, même si les deux voitures partagent plusieurs composantes. L'ELR adopte en effet des éléments suspenseurs plus sophistiqués. Ceux-ci intègrent une fonction de contrôle continu de l'amortissement (qui règle l'amortissement toutes les deux millisecondes) pour maximiser les qualités dynamiques, indépendamment des variations du revêtement et du profil de la route.

Cette Cadillac peut adapter son comportement en fonction des exigences du conducteur. Quatre modes sont offerts (randonnée, montagne, maintien et sport), et chacun d'eux a un impact sur le comportement routier et les performances en général - en modifiant notamment les paramètres de suspension, de direction et de transmission.

Nissan et Infiniti misent sur l'hybride

Le patron de l'alliance Renault-Nissan disait ceci de la motorisation hybride: «La technologie est bonne, mais je déteste vendre des voitures en perdant de l'argent et je déteste être obligé de le faire.» Qu'est-ce qui a changé? Allez savoir, mais Nissan et Infiniti proposent cet automne des versions hybrides de leurs multisegments intermédiaires (Pathfinder et QX60). Ce duo troque le moteur V6 de 3,5 litres des versions courantes contre un nouveau moteur à essence suralimenté de 2,5 litres et un moteur électrique couplé à une batterie compacte au lithium-ion. Le système produit 250 chevaux de puissance nette et un couple de 243 lb-pi (comparativement aux 260 chevaux et au couple de 240 lb-pi du moteur V6 de 3,5 litres).

Le modèle hybride est doté du système avec commande d'embrayage (un moteur/deux embrayages en parallèle), qui permet de gérer efficacement la puissance du moteur électrique et du moteur à essence. Placé entre le moteur à essence et la boîte CVT, le moteur fonctionne comme un générateur, transmettant l'énergie de la boîte CVT à la batterie au moment du freinage. Un embrayage est installé entre le moteur à essence et le moteur électrique, et l'autre, entre le moteur électrique et la boîte CVT.

La consommation de carburant combinée est largement inférieure à celle des modèles à essence, et les deux marques évaluent que les versions hybrides sont en mesure de parcourir plus de 1000 km avec un plein d'essence.

Photo fournie par Nissan

Le Nissan Pathfinder hybride. 

Photo fournie par Infiniti

L'Infiniti QX60 hybride. 

Subaru XV Crosstrek Hybrid

Puisque l'arrivée d'un nouveau modèle de véhicule hybride ne saurait passer inaperçue, il n'était pas question de faire l'impasse sur la Subaru XV Crosstrek Hybrid.

Comme son nom le revendique, ce véhicule commercialisé cet automne est doté de deux moteurs fonctionnant en bonne intelligence. Un classique quatre-cylindres à essence (à plat, toujours) de 2 litres et un moteur électrique. Cette " double motorisation " s'accompagne d'une révision des éléments suspenseurs et de la direction, dans le but de préserver les qualités dynamiques de ce modèle. La boîte automatique à variation continue (CVT) et le rouage intégral à prise permanente figurent naturellement parmi les caractéristiques de série.

Photo fournie par Subaru

La Subaru XV Crosstrek Hybrid.