Si vous adorez l'automobile, alors vous aimez les coupés. Pas toujours très pratiques, vous en conviendrez, les coupés nous privent naturellement de deux portes à l'arrière et d'un peu d'espace, en échange d'une ligne infiniment moins anonyme que tout le reste de la production automobile. Voilà le motif principal qui nous pousse - encore - à nous les procurer.

Cadillac ATS

Cadillac calque son offre sur celle de ses concurrents germaniques (Audi, BMW, Mercedes) et ajoutera, l'été prochain, un coupé à sa gamme ATS. Ce modèle repose sur la même architecture technique que la berline, mais dispose de sa propre carrosserie. Le carénage avant, le toit, les portes, les ailes et le couvercle du coffre sont uniques au coupé. Ce dernier est également le premier modèle de production à arborer le nouvel emblème Cadillac.

Autre aspect distinctif par rapport à la berline, le coupé comporte des voies avant et arrière plus larges. Celles-ci sont complétées par de courts porte-à-faux et des tôles tendues qui paraissent envelopper de près les roues. D'ailleurs, les jantes de 18 po de série sont exclusives au coupé.

Le coupé ATS propose, en option, des phares à diodes électroluminescentes (DEL) avec système de phares directionnels adaptatifs. Les modèles de base comportent des phares à faisceau de projection, tandis que les phares au xénon et l'éclairage avant à DEL caractéristiques de la marque sont inclus sur tous les modèles à l'exception de celui de série. Toutefois, tous les modèles sont équipés de feux arrière à DEL.

La gamme de moteurs comprend un moteur quatre cylindres 2 L suralimenté par turbocompresseur (272 chevaux) et un V6 3,6 L atmosphérique (non turbo) de 321 chevaux. Ces deux motorisations sont dotées de l'injection directe et d'un double arbre à cames en tête avec distribution à calage variable qui permet d'optimiser la puissance et de réduire les émissions. Chacun est couplé à une boîte semi-automatique avec sélecteur à palettes. Une boîte manuelle à six rapports est livrable avec le moteur 2 L.

Outre les groupes motopropulseurs, l'acheteur a également le choix du mode d'entraînement: propulsion ou intégral.

BMW Série 2

BMW poursuit le renouvellement de la nomenclature de sa marque qui, à terme, identifiera d'un chiffre pair tous ses coupés et ses cabriolets. Voilà qui explique pourquoi la Série 1 devient cette année la Série 2. Rassurez-vous, BMW ne se limite pas qu'à changer le numéro. La Série 2 est beaucoup plus enveloppée que la Série 1 ne l'était. Elle repose également sur un empattement plus long, ce qui lui permet d'offrir un meilleur dégagement pour la tête et les jambes. Les gains réalisés profitent essentiellement aux occupants des places arrière. Cette refonte a également permis d'augmenter le volume du coffre et le nombre d'espaces de rangement. À ce sujet, on trouve dorénavant de grandes pochettes dans les habillages de porte, un coffre àgants plus généreux, deux porte-gobelets logés sur la console centrale et un compartiment de logement sous l'appuie-bras. Deux grandes bouteilles de boisson de 1 L peuvent être placées dans la partie inférieure des habillages de porte.

La Série 2 se décline en deux livrées. L'une est mue par un moteur quatre cylindres, l'autre par un six-cylindres. Ces deux mécaniques suralimentées profitent des dernières avancées techniques de la marque, allant de l'injection directe d'essence au calage variable des soupapes. La boîte manuelle demeure au catalogue, mais en option, BMW propose une transmission semi-automatique à huit rapports des plus sophistiquées. Celle-ci comprend des palettes de commande au volant et surtout une fonction Launch Control (départ rapide) qui permet de catapulter la Série 2 vers l'horizon sans se soucier d'un manque d'adhérence.

Pour les amateurs de conduite, BMW propose une série d'options, dont un groupe M Performance. Ce dernier permet notamment de bénéficier d'une suspension spécifique avec ressorts et amortisseurs fermes, assiette surbaissée de 10 ou 20 mm, selon la configuration retenue.

Photo fournie par BMW

La BMW M235i 

Jaguar F-Type Coupé

Un an après le roadster, voilà le coupé F-Type. Cet ajout à la gamme Jaguar remet au goût du jour les principaux traits de caractère d'un modèle encore dans tous les esprits, l'E-Type. Avec son long capot, son habitacle pratiquement assis sur les roues arrière et sa poupe fastback, le coupé F-Type promet de tordre bien des cous sur son passage.

Plus pratique que le roadster (le volume du coffre atteint 407 L), le coupé est également plus léger d'une vingtaine de kilogrammes et coûte moins cher.

Si son architecture ressemble à celle du roadster, ce coupé bénéficie cependant de réglages de suspension spécifiques. Les mécaniques offertes sont les mêmes (deux V6 et un V8), mais le V8 associe pour la première fois le différentiel électronique au répartiteur de couple au freinage.

Photo fournie par Jaguar

La Jaguar F-Type coupé 

Porsche 911 Targa

Sans surprise, Porsche poursuit les déclinaisons de sa 911 et lance cette fois la version Targa. Ce style de carrosserie apparu en 1965 ne représente que 10% des ventes de 911 dans le monde, mais le nouveau modèle pourrait s'avérer plus populaire. En effet, contrairement aux dernières générations de ce modèle, le nouveau retrouve avec bonheur le fameux arceau des versions originelles. C'est donc dire que le toit ne coulisse plus au-dessus de la vaste lunette arrière, mais se range plutôt dans un espace situé derrière les sièges en soulevant entièrement la lunette et une partie du capot moteur. L'opération prend 19 secondes et nécessite que l'auto demeure en position statique.

Pour mouvoir la version d'entrée de gamme, Porsche a recours au six-cylindres à plat de 3,4 L. Il s'agit du même moteur que celui que l'on trouve à bord des 911 Carrera, Boxster S et Cayman S. Cette mécanique délivre 350 chevaux et 287 lb-pi de couple. La version S de la Targa reçoit pour sa part le 3,8-litres (400 chevaux et 425 lb-pi de couple). Ces deux motorisations sont couplées à une boîte manuelle ou automatique (double embrayage). Les deux comptent sept rapports.

Comme la dernière Targa commercialisée sur nos terres, la nouvelle n'est offerte qu'avec un rouage à quatre roues motrices.

Photo fournie par Porsche

La Porsche 911 Targa