À ne pas en douter, voilà la catégorie la plus «serviable» de toute l'industrie. Certaines brillent par leur ingéniosité à pouvoir tout emporter au bord de la mer ou à la station de ski, d'autres pour leur force de remorquage et leur capacité à déménager le buffet de la belle-famille.

Chevrolet Colorado et GMC Canyon

Jugée moribonde ces dernières années, la catégorie des camionnettes intermédiaires reprend des couleurs avec le retour des Chevrolet Colorado et GMC Canyon. Ce duo de camionnettes étrenne, de série, un moteur quatre cylindres de 2,5 L. Un V6 3,6 L est offert moyennant supplément. Ces deux mécaniques bénéficient d'un système d'injection directe et de la distribution à calage variable des soupapes. Chacun est couplé à une boîte automatique à six rapports. Le moteur de 2,5 L est livrable avec une boîte manuelle à six vitesses sur les modèles WT à cabine allongée 2RM. Mentionnons également que la General Motors compte offrir au cours de la prochaine année un tout nouveau quatre- cylindres turbodiesel Duramax de 2,8 L.

Selon les données préliminaires annoncées par GM, ces deux camionnettes devraient offrir une capacité de remorquage maximale de 3039 kg ou 6700 lb. Et pour satisfaire aux besoins de la clientèle, plusieurs configurations se retrouvent au catalogue de ces deux modèles. Ainsi, l'éventuel acheteur a le choix entre une cabine allongée ou multiplace et une benne dont la longueur varie de 5 à 8 pi.

Les Colorado et Canyon font leurs certaines innovations appliquées aux camionnettes de grand format (Silverado et Sierra) du groupe automobile américain. Ainsi, le pare-chocs arrière à marchepieds ainsi que la présence d'un amortisseur pour mieux contrôler la descente du hayon ont été intégrés au cahier de charge de ce véhicule. On retrouve également un système de chargement à deux niveaux de série, qui permet à une plateforme de séparer efficacement la caisse en deux sections, supérieure et inférieure, pour qu'il soit plus facile de transporter, stocker et dissimuler les objets, comme les outils.

Ford F-150

Longtemps emprisonné dans un conformisme poussiéreux, le segment des camionnettes trimbale depuis quelques années une benne débordante de nouvelles idées aussi séduisantes les unes que les autres. Et la nouvelle Série F de Ford n'y fait pas exception. Elle est la première camionnette de son segment à envelopper sa rigide structure en acier haute résistance d'une enveloppe entièrement en aluminium. Outre cette révolution technique - pour la catégorie, s'entend -, cette camionnette grand format adopte pour la première fois des phares électroluminescents (DEL) et un tout nouveau moteur de la série EcoBoost. D'une cylindrée de 2,7 L, ce moteur V6 vise à satisfaire pleinement les utilisateurs de cette camionnette qui ne transportent ni madriers, ni blocs de béton, ni boîtes à outils.

En raison de son architecture singulière qui lui a permis de se délester de quelque 300 kg, la camionnette la plus vendue dans le monde devrait consommer moins d'essence et être en mesure de tirer des charges encore plus lourdes. Son constructeur devrait confirmer ces allégations d'ici la commercialisation de ce modèle prévu pour l'automne.

Parmi la myriade d'innovations intégrées à ce modèle, mentionnons une nouvelle caméra extérieure périphérique, un dispositif de coupure automatique à l'arrêt et une benne illuminée d'un filet de lumières.

Outre le V6 de 2,7 L, le capot de cette camionnette peut aussi accueillir un V8 de 5 L ou l'un des deux V6 de 3,5 L turbocompressés. Un V6 de 3,5 L atmosphérique figure en équipement de série, tout comme une boîte automatique à six rapports.

PHOTO FOURNIE PAR FORD

Le Ford F-150.

Subaru Outback

Référence de sa catégorie, l'Outback a toujours inscrit son renouvellement sous le signe de la continuité. Le moins que l'on puisse dire est que le constructeur japonais n'a pas dérogé à la règle pour concevoir la cinquième génération, qui vient d'être commercialisée. Sur le plan technique, les changements paraissent en effet homéopathiques. Les motorisations à quatre et six cylindres demeurent en poste, tout comme le rouage intégral à prise constante. L'éventuel acheteur conserve également le choix entre une boîte manuelle ou automatique à variation continue.

Qu'à cela ne tienne, la nouvelle venue consomme du carburant avec plus de modération. Ces gains ont notamment été rendus possibles en peaufinant l'aérodynamique de ce modèle. À cet effet, le carénage avant auquel a été intégré la calandre comporte, sur la version quatre cylindres, un volet actif qui atténue la résistance de l'air en position fermée.

Le moteur 2,5 L voit sa puissance augmenter légèrement (deux chevaux), mais les motoristes ont surtout veillé à abaisser son poids et à améliorer sa souplesse d'utilisation. Le six-cylindres à plat demeure pour sa part inchangé, mais la boîte CVT auquel il s'arrime bénéficie d'améliorations en vue de réduire les frottements internes, ce qui favorise une réduction de la consommation de carburant.

La nouvelle Outback se distingue aussi par l'enrichissement de ses caractéristiques de série. Parmi les équipements ajoutés: l'option du système d'assistance EyeSight qui fait partie du groupe Technologie et regroupe le régulateur de vitesse adaptatif, le freinage précollision et l'alerte de franchissement de voie.

Malgré des dimensions extérieures pratiquement identiques à celles de la génération antérieure, l'Outback 2015 présente un habitacle plus spacieux qui bénéficie d'un généreux dégagement aux jambes à l'arrière, porté à 967 mm. Le coffre affiche une contenance de 1005 L, soit nettement plus que les 857 L du modèle 2014.

PHOTO FOURNIE PAR SUBARU

La Subaru Outback