Dévoilé en avant-première mondiale au salon de Los Angeles, le Saab 9-4x rappelle que le constructeur n'est toujours maître de sa destinée.

Sept mois après son sauvetage, Saab procède au lancement du «dernier modèle conçu sous la tutelle de GM»: le 9-4x. Techniquement dérivé du Cadillac SRX, le 9-4x permet au constructeur suédois de poser rapidement ses roues dans le populaire créneau des multisegments. De fait, Saab compte le rendre visible dans ses concessions nord-américaines dès le mois de mai prochain. Mais le constructeur suédois se défend bien de proposer une SRX «à la suédoise». «Plusieurs éléments distinguent les deux modèles, explique Jason Castriota, le nouveau chef styliste de la marque en entrevue à La Presse. Il y a bien sûr les réglages des éléments suspenseurs, mais aussi l'aspect esthétique. La SRX joue sur la verticalité, le 9-4x sur l'horizontalité. Voilà pourquoi les proportions semblent si différentes entre ces deux modèles. La Cadillac paraît plus étroite, la Saab plus large.»

 

 

Deux motorisations - un 3 litres atmosphérique et un 2,8 litres turbocompressé - seront offert pour animer le 9-4x. Par contre, seule une boîte semi-automatique à 6 rapports les reliera aux roues motrices.

Saab estime que 75% de sa production de 9-4x s'écoulera aux États-Unis. Aucun porte-parole de l'entreprise présent au salon de Los Angeles ne pouvait chiffrer les objectifs canadiens de la marque ni les tarifs exigés pour ce nouveau modèle.