Une scène trop petite, une conférence de presse trop longue, le dévoilement en avant-première mondiale de la Malibu de Chevrolet a viré au fiasco. Cette berline de General Motors aura cependant l'occasion de faire oublier ce cafouillage avant que ne s'amorce sa carrière internationale.

La Malibu se veut stratégique sur le marché automobile chinois, le segment des intermédiaires pesant ici très lourd. Et Chevrolet, maison en pleine convalescence, a bâti une grande partie de sa réputation dans ce segment. Sept générations de Malibu ont jusqu'ici permis au constructeur américain d'occuper le terrain avec un certain succès. Mais les heures de gloire sont déjà lointaines et Chevrolet cherche de nouveaux débouchés.

L'année dernière, cette marque de GM a vendu 4,26 millions véhicules au niveau mondial, ce qui représente une moyenne d'une voiture toutes les 7,4 secondes. Autre statistique intéressante, huit des dix marchés les plus importants de Chevrolet en 2010 étaient des marchés émergents: Brésil, Chine, Ouzbékistan, Mexique, Russie, Inde, Argentine et Colombie. Ces derniers devraient compter pour plus de 50% de ses ventes totales d'ici l'an prochain. Déjà, plus de 600 000 Malibu ont trouvé preneurs à travers le monde depuis 2008.

Adieu V6

Visuellement, cette huitième génération s'efforce d'évoluer le moins possible. La berline préserve sensiblement la même silhouette que sa prédécesseure. Parmi les changements les plus notoires, le dessin des feux arrière (Camaro) et la sculpture du couvercle de malle (Regal). En revanche, à l'intérieur, tout change. C'est plus moderne, mieux fini aussi. La qualité des matériaux étonne et l'agencement des couleurs et des textures donne un cachet élitiste à l'auto.

 

Le soubassement fait également l'objet d'une révision majeure. La Malibu repose désormais sur l'architecture Epsilon II, plus rigide que la précédente. Plus courte aussi puisque la longueur ainsi que l'empattement de cette berline ont été réduits de quelques millimètres. En revanche, la largeur a été accrue dans le but de favoriser le volume intérieur. Par rapport à sa devancière, la nouvelle Malibu offre plus de dégagement aussi bien aux passagers qu'à leurs bagages.

Sous le capot, la Malibu refuse désormais l'entrée à des moteurs comptant plus de quatre cylindres. En première monte, on retrouve donc un inédit 2,5 litres de quelque 190 chevaux. Une version suralimentée du 2 litres figure également dans les plans de la marque, tout comme une motorisation hybride.

Photo fournie par Chevrolet

À l'intérieur de la Malibu, tout change. C'est plus moderne, mieux fini aussi. La qualité des matériaux étonne et l'agencement des couleurs et des textures donne un cachet élitiste à l'auto.