Les berlines japonaises dominent depuis longtemps la catégorie des compactes. Pour espérer rivaliser avec les Honda Civic, Mazda3 et Toyota Corolla de ce monde, les constructeurs américains ont dû miser sur des modèles offrant un vaste choix de versions à prix concurrentiel.

Ainsi, pour convaincre les acheteurs de se procurer une Cavalier ou une Cobalt neuve, GM a proposé au cours des dernières années des taux d'intérêt imbattables, des rabais comptants généreux, et de nombreuses promotions. Résultat? L'ex-numéro un mondial s'est saigné à blanc jusqu'à sa déconfiture en 2009. Mais n'exagérons pas, ce n'est pas la mise en marché des Cavalier et Colbalt qui a conduit GM au bord du précipice. Dans les faits, comme ces modèles ont peu évolué au fil des ans et que les chaînes d'assemblage étaient payées depuis longtemps, leur commercialisation était rentable.

Sauf que la qualité de fabrication et de finition de ces modèles d'entrée de gamme n'était pas nécessairement au rendez-vous. Conséquemment, plusieurs acheteurs déçus de leur premier achat ont fini par tourner le dos à GM et se diriger vers des produits japonais, pour y rester. Somme toute, s'assurer la fidélité des acheteurs vaut toujours son pesant d'or, et ce, même s'il s'agit d'une valeur de plus en plus rare dans le coeur des consommateurs qui sont sollicités de toute part.

La Cavalier est un véritable monument chez Chevrolet. Avant qu'elle soit tamponnée par la Cobalt en 2006, son dernier remaniement remontait à 1995. Auparavant, on se rappellera que ses origines conceptuelles remontaient à loin, soit en 1982 sous l'appellation de J-car. Même si cette plateforme a été transformée au fil des ans, elle a malheureusement conservé quelques irritants du modèle original qui se traduisent par des bruits insolites, un habitacle étriqué et un confort mortifié. Malgré quelques lacunes, les Cavalier et Cobalt offrent un rapport qualité/prix acceptable étant donné le prix raisonnable des modèles d'occasion.

Sous le capot, le 4 cylindres Ecotec de 2,2 litres (140 ch) est devenu en 2003 le moteur de base de la Cavalier pour ensuite être transplanté dans la Cobalt. Au moment du dévoilement de cette dernière au milieu de l'année 2005, un 4 cylindres de 2 litres avec compresseur (205 ch) a été boulonné dans le coupé SS Supercharged. En 2006, un 4 cylindres de 2,4 litres (173 ch) a été introduit dans la version SS (coupé et berline) rebaptisée Sport en 2008 avant d'être abandonnée à la fin de la même année.

Quant au moteur compressé de 2 litres, il a été remplacé en 2008 par un 2 litres avec turbocompresseur (260 ch). Par ailleurs, étant donné les coûts élevés de réparation d'un moteur suralimenté, il est conseillé de faire faire une inspection mécanique.