Soucieux de se maintenir aux avant-postes, le CX-5 a fait l'objet d'un certain nombre de transformations. Parmi celles-ci, l'une des plus appréciées a été la superficie accrue de l'écran de navigation qui n'a plus la taille d'un timbre poste.

Le CX-5 présente une silhouette élancée avec une ceinture de caisse haute et une ligne de toit légèrement fuyante. Il a aussi été, faut-il le rappeler, le premier véhicule entièrement conçu selon les paramètres de la technologie SkyActiv. Celle-ci intègre de nouveaux groupes motopropulseurs (moteur et boîtes) en vue d'abaisser la consommation et, en parallèle, des châssis plus légers grâce notamment à l'utilisation accrue d'acier haute résistance.

À bord, on retrouve bien sûr quelques bonnes idées comme la possibilité de rabattre, à plat et de plusieurs manières différentes, les dossiers de la banquette (40-20-40), mais point d'assise coulissante à l'arrière pour moduler l'espace habitable ou utilitaire. Qu'à cela ne tienne, le dégagement aux places arrière figure parmi les meilleurs de la catégorie et aussi bien l'accès que la sortie sont aisés. Idem à l'avant. Les sièges offrent un confort acceptable et une pléthore de réglages. La visibilité vers l'avant est exceptionnelle et des capteurs d'angles morts sont proposés pour améliorer la vision périphérique.

Malgré sa masse, ce Mazda nous surprend agréablement sur route. Il est maniable, vigoureux et toujours accroché au bitume. La direction, à la fois précise et vive, permet de balancer le CX-5 dans les virages sans souci. Hélas, le moteur, un 2 L, peine à suivre le rythme. Les six rapports de la boîte se lancent «la balle» - avec douceur - pour voir lequel sera le plus apte à stimuler ce quatre-cylindres. Mieux vaut plutôt s'offrir le 2,5 L, mieux adapté à ce véhicule. Le 2,5 L offre des accélérations plus vives, des reprises plus énergiques et, surtout, rend le CX-5 autrement plus amusant à conduire. Cette motorisation propose une souplesse de fonctionnement appréciable et un niveau de consommation encore très raisonnable, peu importe la configuration retenue (deux ou quatre roues motrices). Dommage que la mécanique turbodiesel promise de longue date tarde toujours à se manifester.