Vingt-trois. Voilà le nombre de QX56 neuf ayant trouvé preneurs au Québec, l'année dernière. Seront-ils plus nombreux à vouloir s'en porter acquéreurs, maintenant que ce véhicule enfile un costume tout neuf et fait le plein de nouvelles technologies?

Fidèle à son châssis en échelle, gage d'une capacité de remorquage hors pair (3855 kg ou 8500 livres), cette seconde génération du QX retient toujours les services du V8 5,6 litres pour remuer sa lourde charpente (2645 kg). Pour réduire sa consommation, ce moteur a notamment recours à l'injection directe et s'arrime maintenant à une boîte automatique à sept rapports. En dépit d'une hausse spectaculaire de sa puissance (400 chevaux contre 320 l'année dernière), ce moteur promet de consommer 10% moins d'essence que par le passé. Pour la mémoire, rappelons que le QX56 2010 consomme 17,3 L/100 en ville et 11,8 L/100 km sur route.

 

Au chapitre des nouvelles technologies embarquées, soulignons un dispositif limitant les mouvements de caisse (Hydraulic Body Motion Control). Comme son nom l'indique, ce système vise notamment à minimiser la prise de roulis et fluidifier les transferts de masse dans le but de rendre la conduite plus confortable. Comme plusieurs autres produits de cette marque, le QX se dote de capteurs pour les angles morts et pour les changements de voie ainsi que d'un régulateur de vitesse «intelligent».

 

Attendu dans les salles d'exposition à la fin de l'été, le QX 2011 se décline en deux livrées: sept ou huit passagers. Plus long (+35 mm), plus large (+27 mm), mais moins haut (-96 mm), ce nouveau venu dans l'arène des utilitaires de luxe se targue d'offrir un coefficient de traînée aérodynamique (Cx) de 0,37. Cet excellent résultat a été rendu possible en peaufinant certains détails comme l'intégration d'un déflecteur au sommet du hayon ou encore le profilage des rétroviseurs extérieurs. De série, le QX campe sur des roues de 20 pouces, mais la marque de prestige souligne que des 22 pouces figurent au catalogue des accessoires.