Après la berline et le coupé, au tour maintenant de la familiale de faire l'objet d'une déclinaison V (pour vitesse?). Pas si vite. La marque de prestige américaine ne la présentait-elle pas à New York sous forme de concept? En effet, mais le voile qui la recouvrait n'avait pas encore été soulevé que la direction de Cadillac confirmait sa mise en production à la fin de l'année. De quoi assécher les larmes des aficionados de la défunte Magnum SRT-8.

Derrière l'impressionnante calandre maillée se trouve le coeur d'athlète de ce coupé. Avec 6,2 litres de cylindrée, ce V8 à injection directe, arbres à cames à calage variable et compresseur volumétrique Eaton promet de lâcher ses 556 chevaux et ses 551 livres-pied de couple sans l'ombre d'une hésitation. D'ailleurs, selon les essais menés par ses concepteurs, la CTS-V SportWagon atteint les 100 km/h en moins de quatre secondes. Performance qui sera sans doute plus facile de rééditer en optant pour la boîte semi-automatique avec ses commandes dupliquées au volant plutôt que la manuelle à six rapports, également offerte.

 

Pour s'assurer qu'elle s'immobilisera aussi rapidement qu'elle accélère, la CTS SportWagon compte sur des étriers (six à l'avant, quatre à l'arrière) développés par le spécialiste italien Brembo.

 

Côté mouvements de sa caisse, cette familiale body-buildée retient les services de la suspension pilotée Magnetic Ride - dotée ici de deux ajustements spécifiques (Touring ou Sport) - de même que de pneumatiques Michelin spécialement étudiés pour améliorer la motricité et l'adhérence de cette propulsion.