Maintenant, c'est officiel. Fiat nous propose une 500 all'arrabbiata pour 2012. La 500 Abarth ne porte aucune mention Fiat sur sa carrosserie, mais exhibe plutôt un scorpion, signature d'un préparateur autrichien qui fut à la marque italienne ce que John Cooper fut pour Mini, c'est-à-dire un sorcier de la mécanique.

Entre les mains de Carlo Abarth, plusieurs modèles de Fiat sont devenus de véritables bombes routières. La 500 Abarth des temps modernes respecte cette tradition. Sous le minuscule capot de cette citadine, on retrouve un quatre-cylindres 1,4 litre suralimenté par turbocompresseur de 160 chevaux pouvant hurler à plus de 6500 tours-minute. Et ça s'entend. L'échappement a été spécialement étudié pour faire monter toute cette puissance jusqu'à vos oreilles. La consommation demeure cependant raisonnable. Deux cuillères à café d'essence plutôt qu'une.

Ce moteur est servi avec une boîte manuelle à cinq rapports renforcée pour encaisser les 170 livres-pied de couple. Pour exploiter pleinement le souffle de son 1,4 litre, Fiat raffermit les suspensions de cette 500 et ajoute certains outils d'aide à la conduite pour conserver la bonne trajectoire et des pneumatiques plus adhérents encore que du velcro.

Naturellement, la présentation extérieure de cette 500 Abarth diffère des modèles standard. On note la présence de discrètes - et ô combien nécessaires - prises d'air supplémentaires, une double sortie d'échappement, des carénages plus agressifs, un becquet arrière et des jantes particulières. À l'intérieur, le traitement est plus sobre encore. Les baquets sont plus enveloppants et une jauge de suralimentation vient enrichir le bloc d'instrumentation. Ah oui, il y a un nouveau volant aussi, avec un beau scorpion en plein centre.