La marque de prestige du groupe Toyota poursuit non seulement le renouvellement de sa gamme, mais y greffe aussi de nouveaux éléments.

Pour 2015, Lexus intègre à son catalogue le RC, un coupé étroitement dérivé de ses berlines IS et GS. Un coupé? Oui, et il y a longtemps que Lexus ne s'était pas autorisé ce genre de petite fantaisie.

Bien que ce style de carrosserie n'ait rien de stratégique pour les ventes de ce constructeur japonais, elle renvoie l'image avantageuse d'une marque capable de faire rêver.

Pour ses débuts, le coupé RC se décline en six livrées, mais partagent le même V6. D'une cylindrée de 3,5 L, ce moteur produit 307 chevaux.

Le mode de transmission (propulsion ou intégrale) détermine le nombre de rapports de la boîte de vitesse. Celle-ci en compte six sur la version à quatre roues motrices.

On en dénombre deux de plus - donc huit - sur les modèles dont seules les roues arrière sont entraînées. Les deux boîtes offrent un mode séquentiel et des palettes de changement de vitesses montées au volant.

Tous les coupés RC reçoivent un sélecteur qui modifie les caractéristiques de performance de la voiture en fonction des situations de conduite ou de ses goûts personnels.

Pour ajouter au plaisir de conduire, Lexus propose un groupe F Sport. Celui-ci permet de bénéficier par exemple d'une suspension pilotée et d'un dispositif à quatre roues directrices (sur les modèles à propulsion seulement). Ce dernier vise notamment à offrir une meilleure stabilité dans les virages.

Visuellement, on reconnaît les dérivés F Sport à leur calandre grillagée, leur bloc d'instrumentation inspiré de la LFA et leurs sièges avec surpiqûres, pour ne nommer que ces trois éléments différenciateurs.

Lexus RC F: le grand frisson

Pour plus d'émotion au volant, Lexus nous invite à passer à la vitesse supérieure avec le RC F.

Ce modèle se reconnaît extérieurement à sa carrosserie abaissée, son aileron arrière rétractable, ses entrées d'air et ses sorties d'échappement. À son capot fortement bombé, aussi.

Sous ce dernier se cache un V8 de 5 L de 467 chevaux. Ce moteur s'accouple à une boîte à huit rapports à la gestion plus réactive pour minimiser les pertes de régime.

Par ailleurs, la suspension, les freins, la direction et les autres aides à la conduite ont été paramétrés pour la performance.

Lexus NX en territoire inconnu

Parallèlement au lancement des coupés RC et RC-F, Lexus présente le NX, son premier multisegment compact. Ce dernier offre le choix entre deux groupes propulseurs inédits.

 Le premier (NX200t) consiste en un moteur quatre cylindres de 2 L suralimenté par turbocompresseur.

 Le second (NX300h) est doté d'un propulseur hybride qui combine une motorisation de 2,5 L à essence à un moteur électrique. Cette dernière s'alimente à l'aide d'un bloc de batteries qui, pour la première fois chez Lexus, est divisé en deux.

 Ce réaménagement permet une meilleure répartition du poids entre l'avant et l'arrière du véhicule

 Cela dit, la version hybride retient les services d'une transmission à variation continue (CVT), alors que le modèle à essence adopte une boîte automatique conventionnelle à six rapports.

Tous les modèles de la Lexus NX sont à transmission intégrale.

Et tout comme le coupé RC, une version F SPORT figure au rayon des options.

Lexus profite également de la sortie du NX pour inaugurer en avant-première une série de technologies, dont un plateau de recharge pour appareils électroniques portatifs et une interface tactile avec pavé numérique.

Scion: la calme avant la tempête

Chez Scion, on reprend les mêmes tactiques pour 2015. Le catalogue des produits est demeuré intact et compte toujours le très urbain iQ, les coupés FR-S et tC et les polyvalentes xB et xC. Mais la filiale « jeune et branchée » de Toyota annonce déjà un modèle en préparation : l'iM. Présentée il y a quelques semaines sous les traits d'une berline cinq portes (ses formes rappellent étrangement la défunte Matrix), l'iM sera visible dans les salles d'exposition en cours d'année.