Moteur hybride, électrique, à combustion variable. Il y en aura pour tous les goûts sous le capot des voitures des filiales de l'Alliance Renault-Nissan au Salon de Montréal.

Initialement commercialisé en Amérique latine, le Kicks, un utilitaire urbain ou de poche (c'est selon) élargit son territoire. Fruit d'une collaboration entre les équipes brésiliennes, américaines et japonaises de Nissan, le Kicks prend le relais du Juke, parti sans laisser d'adresse.

Déposé sur une architecture globale (nom de code CMF-B), qui sera utilisée dans le futur par l'ensemble des membres de l'Alliance Nissan-Renault, le Kicks entraîne seulement ses roues avant (traction). Celles-ci, par l'intermédiaire d'une boîte automatique à variation continue (CVT), sont animées par un quatre-cylindres atmosphérique de 1,6 litre. Par rapport au Juke, le Kicks est plus long et plus haut. L'empattement, distance entre les essieux, est aussi supérieur (près de 90 millimètres), ce qui favorise les occupants et leurs bagages. Ces derniers ont droit à une superficie deux fois plus importante que celle que l'on retrouve à bord du Juke. Le Kicks, qui bénéficie par ailleurs de l'ensemble des éléments de connectivité moderne, offre également la possibilité de se procurer un véhicule à la carrosserie bicolore.

La Leaf : design normalisé

La direction de Nissan profite de son passage à Montréal pour y dévoiler la seconde génération de la Leaf.

Visuellement moins « science-fictionnesque » que la mouture précédente, la Leaf conserve néanmoins sensiblement la même architecture, à laquelle plusieurs améliorations ont été apportées. Ainsi, la Leaf proposera un dispositif de conduite semi-autonome appelé ProPilot Assist. Ce dernier permet au véhicule de maintenir sa voie de circulation sans intervention du conducteur lorsqu'il circule sur une chaussée clairement balisée.

Enfin, la pièce de résistance : la batterie. Elle conserve la même taille, mais sa capacité a été grandement améliorée et permet dorénavant une autonomie de quelque 250 km.