Volvo et Subaru, pour ne nommer que ceux-là, offrent des systèmes de détection des piétons et cyclistes. Quel rapport avec les plaques de vélo ? Attendez un peu.

Un radar et des caméras sont censés voir, par exemple, le cycliste distrait qui surgit droit devant. Un logiciel analyse la position et la trajectoire de l'étourdi et applique les freins à temps (espérons).

Au Technische Universitaet München (Université technique de Munich, ou TUM), on pense plus loin.

Si cyclistes et piétons portaient un petit émetteur, un système de détection par ondes radio pourrait les détecter quand ils sont encore dissimulés par un véhicule stationné.

Le calcul du risque à partir de la vitesse et de la trajectoire pourrait être anticipé. Dans le système Ko-TAG imaginé par la TUM, chaque auto émettrait son propre système codé.

Piétons et cyclistes porteraient chacun un transpondeur qui répondrait automatiquement au signal de chaque automobile aux alentours. En analysant ce signal, le système de positionnement de l'auto calculerait la vitesse et la trajectoire du cycliste ou du piéton. Le transpondeur pourrait être intégré dans une carte de plastique et mise dans le portefeuille. Ou encore dans les téléphones intelligents.

Optionnel pour les piétons, ce dispositif de sécurité pourrait être rendu obligatoire pour les cyclistes en les intégrant dans des plaques d'immatriculation pour vélos, qui redeviendraient la norme, comme c'était le cas au Canada dans certaines municipalités avant les années 80.