i vous avez déjà compris que la conduite autonome est une mauvaise nouvelle pour les gens qui gagnent leurs vies derrière le volant, en voici une autre.

L'énorme site de magasinage Amazon fait des essais au Canada avec des drones de livraison pouvant porter des charges de 2,3 kg (5 lb) et les déposer chez les clients en 30 minutes. L'enjeu est majeur pour Amazon mais aussi pour tous les Fedex, Postes Canada et UPS (et leurs chauffeurs) de ce monde: les drones pourraient assurer la livraison en moins d'un jour à l'intérieur des grandes villes.

Les drones voleraient dans des corridors désignés à une altitude actuellement non réglementée, «au-dessus de 200 pi (donc au-dessus de la plupart des bâtiments) et au-dessous de 500 pi» (là où le contrôle aérien commence). 

Tout ce nouveau trafic aérien se traduirait par beaucoup moins de camions de livraison dans les rues achalandées des grandes villes. Comme Amazon veut des drones-robots sans pilote, les chauffeurs devront se recycler dans autre chose que le pilotage de drones. Les essais nord-américains d'Amazon ont lieu en Colombie-Britannique à un endroit gardé secret par l'entreprise. On le sait parce qu'Amazon a invité un journaliste du quotidien anglais The Guardian à visiter la base surveillée par des gardes de sécurité en civil.

Un vice-président d'Amazon s'est plaint devant un comité sénatorial américain de se faire mettre des bâtons dans les roues par les autorités fédérales américaines, qui autorisent les permis au compte-gouttes. C'est par frustration que Amazon a acheté un terrain à 600 m au nord de la frontière américaine, en Colombie-Britannique, pour y mener ses essais avec une équipe de roboticiens, d'ingénieurs et même un ancien astronaute de la NASA.