La nouvelle voiture autonome de Google prendra la route dès cet été.

Il s'agit d'un petit module à deux places qui, théoriquement, n'a pas besoin d'un accélérateur ou d'un volant.

Google a fait table rase pour concevoir un premier prototype de voiture autonome, au lieu d'essayer de rendre autonome une voiture existante. Le produit final ressemble à une voiture Smart surmontée d'un dome obscur pour cacher tous les capteurs dont elle est équipée.

Le prototype peut avancer, freiner et identifier les dangers sans intervention humaine. Il n'est toutefois pas muni de sacs gonflables et autres dispositifs de sécurité obligatoires, et ne peut donc pas circuler à plus de 40 kilomètres/heure. Son moteur électrique a une autonomie de seulement 130 kilomètres.

La voiture peut seulement circuler dans les secteurs qui ont été cartographiés en détail par Google.

Google compte tout d'abord construire et tester 25 modules, surtout dans des quartiers autour de son siège social de Mountain View, en Californie. La compagnie en construira éventuellement une centaine et élargira ses tests à des secteurs plus pluvieux et où les pentes sont plus prononcées.

Le but ultime, a dit le cofondateur de Google, Sergei Brin, est une voiture contrôlée par ordinateur qui éliminera l'erreur humaine, un facteur qui est en cause dans 90% des 1,2 million de vies qui sont perdues chaque année sur les routes à travers le monde.

Des voitures autonomes pourraient aussi soulager la congestion routière ou encore transporter les personnes âgées ou handicapées.

Le responsable du projet de voiture autonome de Google, Chris Urmson, a dit que ce prototype est un excellent pont entre la flotte actuelle de 20 VUS Lexus qui ont été automatisés et la voiture autonome de l'avenir, qui ne ressemblera peut-être en rien à ce qu'on connaît aujourd'hui.