Il y a plein de cactus en Australie et un institut de recherche australien s'est inspiré de la peau de cette plante pour améliorer les piles à combustibles des futures voitures à hydrogène.

La membrane extérieure des cactus est recouverte de rides microscopiques qui s'ouvrent dès qu'il fait noir pour capter l'humidité dans la nuit désertique.

Quel rapport avec l'automobile, dites-vous ? Les piles à combustibles comprennent une « membrane de transfert de protons », qui doit être hydratée pour fonctionner. Dans une auto, il faut donc mettre un radiateur, ce qui prend de la place et de l'énergie et ajoute du poids. La membrane copiée sur celle du cactus entoure la pile à combustible. On sait que les autos à hydrogène produisent de l'eau, qui sort normalement au bout de l'échappement. La membrane crée par l'Organisation fédérale australienne pour la recherche scientifique et industrielle (CSIRO) laisse entrer l'eau quand la réaction chimique en produit, et se contracte quand les conditions internes deviennent plus sèches. 

Donc exit le radiateur qui prend de la place, de l'énergie et qui ajoute du poids.

Un cactus géant australien.