Selon des chercheurs du University College de Londres, se fier au GPS «éteint» les fonctions cérébrales liées à l'appréciation de l'espace environnant et cause un désintérêt pour les rues où on circule.

Aux fins de l'étude, on a fait faire à 24 volontaires une tournée à pied d'un quartier où on leur a montré 23 lieux qu'ils devaient mémoriser dans le but de s'y rendre en voiture (dans un simulateur). Les cobayes ont été installés dans un appareil mesurant l'activité cérébrale et devant un écran interactif reproduisant ce qu'ils verraient au volant d'une auto.

Aux intersections requérant une décision, une activité électrique cérébrale fortement accrue a été détectée chez les volontaires qui se débrouillaient tout seuls. Au contraire, chez ceux qui se fiaient au GPS, on n'a mesuré aucun signe de stimulation cérébrale.