Uber a annoncé qu'elle va tester des véhicules volants Uber Elevate dès 2020 à Los Angeles et qu'elle vise une entrée en service limitée en 2023, avec un déploiement entièrement rodé à temps pour les Jeux Olympiques de 2028.

«La technologie permettra aux résidents de survoler les bouchons notoires de Los Angeles, leur redonnant ainsi du temps qu'ils seront libres d'utiliser de façon productive», a dit le chef de la direction technologique d'Uber, Jeff Holden, lors du congrès WebSummit à Lisbonne, au Portugal. «Nous pensons que Uber Air --après son déploiement complet- effectuera des dizaines de milliers de vols chaque jour d'un bout de la ville à l'autre.»

Évidemment, une question se pose : Uber respectera-t-elle les règlements des autorités aériennes américaines ou fera-t-elle comme dans l'industrie du taxi un peu partout dans le monde ? M. Holden a répondu que Uber a mûri, qu'elle n'agit plus de façon aussi iconoclaste et qu'elle est en contact étroit avec les régulateurs.

Une représentation d'un autoaéroport Uber Elevate. Image: Uber, via Reuters

La NASA dans le coup

D'ailleurs, Uber a obtenu la collaboration de la NASA, avec laquelle elle travaille pour définir un système de contrôle aérien compatible avec l'opération de nombreux aéronefs électriques volant à basse altitude et basse vitesse au dessus d'un milieu urbain densément peuplé.

Ces autos volantes -qui ressemblent plus à de gros drones récréatifs qu'à des avions-- ne sont pas encore prêtes pour un usage dans des conditions réelles. Uber collabore donc avec divers constructeurs.

Uber s'intéresse au transport aérien depuis la publication d'une analyse sur la question en octobre de 2016. 

Pour lire Fast-forwarding to a future of on-demand urban air transportation, cliquez ici.

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