Les terres rares comportent des métaux devenus essentiels au bon fonctionnement de nombreux produits électroniques, ainsi que des automobiles, allant des catalyseurs d’échappement pour les moteurs à essence à certains composants animant les moteurs électriques.

Au-delà de leur rareté, le fait que la Chine en soit le plus imposant fournisseur sur la planète laisse planer bien des doutes sur la stabilité de l’approvisionnement pour les grands fabricants. Les pays industrialisés ont pourtant des réserves plus importantes qu’ils ne le croient de ces métaux… dans les dépotoirs.

La société texane Urban Mining en témoigne. L’entreprise a mis au point une technologie capable d’extraire certains de ces métaux rares, comme des aimants à néodyme, à même des piles de déchets électroniques, allant de vieux disques durs à des carcasses de scanneurs par résonance magnétique, puis de les transformer en une poudre qui peut être entièrement réutilisée pour créer de nouveaux composants tout neufs. Selon ses dirigeants, une seule de ses unités de traitement peut produire jusqu’à 1000 tonnes de ces métaux rares par an. Urban Mining souhaite ainsi convaincre les fabricants des avantages de l’économie circulaire.