Toyota lance sur le marché canadien une marque qui va détonner dans le paysage automobile. Du moins, en apparence. Avec ses trois modèles - xB, xD et tC -, Scion donne un coup de jeune au constructeur japonais. Et c'est l'effet recherché. Néanmoins, ces trois voitures ne sont pas aussi similaires qu'elles peuvent paraître.

La xB

Incontestablement, ce modèle cinq portes à hayon est le produit d'appel de Scion. Ses atouts sont multiples. Sa carrosserie angulaire - en forme de boîte ou de dé - est on ne peut plus originale et séduisante pour le public visé.

Très carré lui aussi, le tableau de bord est d'une qualité appréciable alors que l'on a choisi de décaler les cadrans à droite du volant pour en faciliter la lecture. L'habitacle est dans l'ensemble de bonne facture, ergonomique et spacieux (notamment pour les passagers arrière). La visibilité est optimale grâce à une position haute des sièges sur lesquels le cuir est en option.

La xB étant une compacte, il ne faut pas s'attendre à un espace de rangement généreux, même si le rabattement des sièges arrière permet un gain de place. Bémols, le confort des sièges est ordinaire et le hayon pas assez relevé.

Sous le capot, la xB possède un 4-cylindres de 2,4 litres et 158 chevaux. Suffisant pour la tâche. Sa transmission (boîte manuelle cinq vitesses, de série) manque peut-être d'un peu de souplesse.

Vendue à partir de 18 270$, la xB est d'un bon rapport qualité/prix. On ose parier que c'est le modèle de la marque qui se vendra le mieux.

La Scion xB 2010

La xD

On ne peut en dire autant de sa soeur, la xD. On s'interroge même sur sa raison d'être, d'autant plus quand on sait que la famille Scion va s'agrandir avec la venue de la petite iQ en 2011.

Moins puissante (4 cylindres de 1,8 litre et 128 chevaux), moins longue (320 mm de moins), moins spacieuse et moins raffinée à l'intérieur que la xB, cette sous-compacte cinq portes à hayon est tout simplement la moins séduisante de la famille.

Pas aussi complète et attrayante que la xB, n'ayant pas autant de caractère que le tC, elle possède une ligne de toit légèrement fuyante, des formes relativement rondes et un échappement curieusement bruyant.

Petit avantage, les sièges arrière pouvant être glissés vers l'avant offrent astucieusement un gain d'espace de rangement.

Dotée elle aussi d'une boîte manuelle cinq vitesses de série (automatique quatre rapports, en option, comme la xB), elle est vendue à partir de 17 200$. Un prix honnête.

La Scion xD 2010

La tC

La tC ne joue pas dans la même cour. Et pour cause. On parle ici d'un coupé sport de 2,5 litres, 180 chevaux et 173 livres-pied de couple. Doté d'une boîte manuelle six vitesses de série (ou automatique à six rapports), il représente une option vraiment intéressante.

Avec son empattement de 2700 mm, son habitacle ne fera pas souffrir les passagers arrière. L'espace est appréciable, tout comme le confort de ses sièges baquets. Son coffre offre un peu plus d'espace que les deux autres modèles.

Avec sa transmission un peu plus souple que celle de la xB, son double toit ouvrant - un équipement standard -, son hayon, son volant coudé au niveau des genoux et son intérieur soigné, la tC séduira bien des amateurs du genre. Certains y voient, au premier coup d'oeil, la première mouture de la Celica. À vous de juger.

La tC est vendu à partir de 20 850$.

Ces trois modèles Scion ont de commun leur fiabilité jusqu'ici éprouvée, leur rapport qualité/prix intéressant et le nombre important de caractéristiques de série.

Les frais de transport et d'hébergement pour la réalisation de ce reportage ont été payés par Toyota Canada.

La Scion tC 2011