Le constructeur automobile allemand Opel, repris l'été dernier par PSA, a annoncé mardi le lancement d'un plan de départs volontaires pour ses salariés allemands, une nouvelle étape dans son programme pour sortir de décennies de pertes.

«Une indemnité de départ attrayante va être dorénavant offerte aux salariés d'Opel sur tous les sites allemands», indique un communiqué de la firme de Rüsselsheim.

Opel s'adresse en l'occurrence aux tranches plus jeunes de ses effectifs, qui n'ont pu bénéficier de précédents programmes de retraite partielle et de retraite anticipée déjà mis en place depuis décembre dernier.

Ce plan de départs volontaires a été approuvé par la direction et le comité d'entreprise, précise Opel.

«Petit à petit, nous construisons un avenir durable pour notre entreprise en Allemagne grâce à une compétitivité accrue, comme nous le faisons actuellement dans toute l'Europe», a déclaré Michael Lohscheller, PDG d'Opel, cité dans un communiqué.

Opel (et sa marque britannique Vauxhall) employait à la fin de 2017 près de 35 700 employés en Europe, dont plus de 19 000 en Allemagne.

Lorsqu'il a repris à General MotorsOpel, PSA a promis de respecter les accords existants chez Opel/Vauxhall, qui incluent un engagement à ne procéder à aucun licenciement économique dans les usines allemandes d'ici la fin de 2018 ainsi qu'à investir dans ces sites au moins jusqu'en 2020. Mais il ne s'est pas engagé au-delà.

La marque a l'éclair, qui n'a plus gagné d'argent depuis le tournant des années 2000, a occasionné en 2017 une perte opérationnelle courante de 179 millions d'euros à compter de son intégration dans les comptes de PSA au 1er août dernier.