Satisfait des propositions de réforme présentées par les propriétaires de la F1 pour l'après 2020, Aston Martin, commanditaire principal de Red Bull, a évoqué la possibilité d'une arrivée comme motoriste dans la catégorie.

« Nous sommes extrêmement satisfaits des nouvelles que nous entendons sur l'avenir de la F1 », a commenté vendredi sur Twitter le président de la marque automobile de luxe britannique, Andy Palmer. 

« Les changements envisagés vont dans le sens de beaucoup des conditions nécessaires à l'entrée d'Aston Martin dans ce sport en tant que motoriste. »

Le contrat de Red Bull avec son motoriste actuel, Renault, s'arrête en fin d'année et pourrait ne pas être reconduit.

La rumeur dans le paddock évoque un partenariat avec Honda, qui équipe depuis le début de saison l'écurie soeur Toro Rosso.

Vendredi matin, les propriétaires de la F1, le groupe américain Liberty Media, ont présenté aux équipes leur projet de règlement post-2020, qui inclut « la mise en place d'un plafond budgétaire » et « d'éléments standardisés » sur les monoplaces, ainsi qu'une « distribution des revenus plus égalitaire, au mérite ».

Liberty Media et les directeurs d'écuries ont donné peu de détails sur le contenu des échanges, même si plusieurs dirigeants des plus petites équipes, qui auraient à y gagner financièrement et en termes de résultats, se sont déclarés satisfaits.

Ferrari, très critique vis-à-vis de ces dispositions en fin d'année dernière, au point de menacer de quitter la discipline, n'a pas souhaité faire de commentaire.

Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes, qui comme la Scuderia aurait le plus à y perdre, a estimé pour sa part qu'un plafond budgétaire de 150 millions de dollars par saison n'était « pas atteignable ».

« Cela signifierait beaucoup de licenciements, ce que nous ne pouvons pas faire à aussi court terme », a ajouté le président non-exécutif Niki Lauda.