Il faudra s'armer de patience. La troisième génération du TT Roadster débarquera en Amérique seulement à la fin de l'été. L'attente peut paraître inexplicable, considérant que les Européens peuvent se l'offrir depuis déjà un mois...

Plus équarri que son prédécesseur - moins féminin, diront certains -, ce roadster allemand est plus court (-21 mm) et plus étroit (-10 mm). En revanche, l'empattement, lui, progresse de 37 mm. Tous ces changements ont été en partie dictés par l'emploi d'une nouvelle plateforme - similaire à celle de la nouvelle Golf - issue du Groupe Volkswagen. Baptisée MQB à l'interne, cette structure fait ici l'objet d'un grand nombre de modifications et fait largement usage d'éléments en aluminium pour mieux contenir le poids.

Deux versions s'inscriront au catalogue de la marque: TT et TTS. Cette dernière, plus sportive, délivre 292 chevaux contre 220 pour la version «de base». Le rouage à quatre roues motrices et la boîte automatique à double embrayage (la seule offerte) se retrouvent sur la liste des caractéristiques de série de ces deux modèles. Moins «tape-cul» que la génération antérieure, le comportement du roadster est en tous points identique à celui du coupé.

Le TT Roadster est facile à prendre en main, précis en entrée de courbe et son comportement pourrait être qualifié de sain. Sportif? La version de base non, mais la TTS oui. Cette dernière bénéficie, il est vrai, d'une suspension magnétique plus sophistiquée - une option à considérer sur le modèle de base -, d'une monte pneumatique plus dynamique et d'un train avant plus incisif. On regrettera seulement que le freinage ne soit pas plus mordant.

La TT entend surtout se démarquer par l'ingéniosité de sa présentation intérieure. La marque allemande profite en effet du renouvellement de ce modèle pour inaugurer une toute nouvelle façon de communiquer avec le conducteur en enchâssant l'ensemble des informations, y compris la navigation par GPS, à l'intérieur du bloc d'instrumentation de 12,3 po de longueur. Désormais, la route à parcourir serpente au milieu du tachymètre, du compte-tours, de la jauge à essence et de la plage audio.

La «révolution» intérieure ne s'arrête pas là. Le tableau de bord très épuré aligne une série de buses de ventilation auxquelles ont été intégrées les commandes de climatisation, de débit d'air, de température de l'habitacle et des sièges avant chauffants. Il fallait oser.

On aime



> Habitacle innovant

> TTS rageur

> Finition exemplaire

On aime moins



> Pas de boîte manuelle

> Manque de mordant au freinage

> Commercialisation seulement à la fin de l'été