Même si elle ne casse rien au box-office, la TT demeure l'une des - rares - icônes de la marque Audi. Pas question de ne pas assurer la descendance de ce modèle qui puise l'essentiel de ses composantes techniques et mécaniques à même l'immense banque d'organes du groupe Volkswagen.

Dessinée autour de la plateforme MQB - similaire à l'actuelle VW Golf -, la TT est plus légère de 50 kg, plus rigide et profite d'un centre de gravité abaissé de 10 mm, mais seulement sur la TTS, la déclinaison la plus sportive. La combinaison de tous ces attributs vise à améliorer la sportivité de ce modèle à qui l'on reprochait - malgré la présence d'un rouage à quatre roues motrices - de se conduire comme une traction (roues avant motrices).

Plus tranchante, la carrosserie repose sur un empattement plus long qui ne profite en rien aux deux minuscules places arrière. D'ailleurs, le constructeur allemand s'empresse de rappeler que celles-ci sont homologuées pour (petits) enfants. Mieux vaut les condamner et profiter de l'espace pour accroître le volume de chargement, qui atteint alors l'équivalent de 712 litres.

Deux versions s'inscriront au catalogue de la marque: TT et TTS. Cette dernière, plus sportive, produit 292 chevaux, contre 220 pour la version «de base». Le rouage à quatre roues motrices et la boîte automatique à double embrayage (la seule offerte) se retrouvent sur la liste des caractéristiques de série de ces deux modèles. Moins «tape-cul» que la génération antérieure, le comportement du roadster est en tous points identique à celui du coupé.

Le comportement de la TT - facile à prendre en main, précis en entrée de courbe - pourrait être qualifié de sain. Sportif? La version de base, non, mais la TTS, oui. Cette dernière bénéficie, il est vrai, d'une suspension magnétique plus sophistiquée - une option à considérer sur le modèle de base -, d'une monte pneumatique plus dynamique et d'un train avant plus incisif. On regrettera seulement que le freinage ne soit pas plus mordant.

La TT entend surtout se démarquer par l'ingéniosité de sa présentation intérieure. La marque allemande profite en effet du renouvellement de ce modèle pour inaugurer une toute nouvelle façon de communiquer avec le conducteur en enchâssant l'ensemble des informations, y compris la navigation par GPS, à l'intérieur du bloc d'instrumentation de 12,3 po de longueur. Désormais, la route à parcourir serpente au milieu du tachymètre, du compte-tours, de la jauge à essence et de la plage audio.

La «révolution» intérieure ne s'arrête pas là. Le tableau de bord très épuré aligne une série de buses de ventilation auxquelles ont été intégrées les commandes de climatisation, de débit d'air, de température de l'habitacle et des sièges avant chauffants. Il fallait oser.

On aime

> Audace intérieure

> Châssis équilibré

> TTS mordante

On aime moins

> Places arrière ridicules

> Pas de boîte manuelle au Canada

> Sensations évanescentes