La neige a fondu et le beau temps ne se fera pas attendre bien longtemps. C'est la saison idéale pour partir à l'aventure et profiter des milliers de kilomètres de routes que le Québec nous offre. D'ici la fin de la semaine, nous vous présenterons quelques modèles pour se faire dorer au soleil derrière le volant.

Bien sûr, il y a la R8. Pour Audi néanmoins, la TT est tout aussi essentielle à son image de marque. Une icône plutôt qu'un best-seller peut-être, mais les performances commerciales de ce modèle font tout de même des jaloux du côté de Munich (BMW) et de Stuttgart (Mercedes).

Offerte sous les traits d'un coupé ou d'un cabriolet, la TT accueille en son sein une nouvelle déclinaison cette année : la RS. Cette dernière retient les services d'un cinq cylindres 2,5 L suralimenté de 400 ch. Naturellement, cette version réservée aux esthètes ne courra pas les rues avec tout au plus une centaine d'unités offertes.



Plateforme VW, mais allégée

Bien que déposée sur une architecture similaire à la Golf de Volkswagen (plateforme MQB), la TT met à profit les connaissances d'Audi pour alléger cette structure en ayant recours à une plus grande quantité de matériaux légers.

Cela dit, la partie avant et le plancher sont composés de pièces en acier à haute et très haute résistance, tandis que la carrosserie est assemblée - toujours en Hongrie - à partir de pièces moulées, de profilés extrudés et de panneaux en aluminium.

Facile à prendre en main, agréable et un peu sèche - suspension de base - dans ses réactions. La direction se veut précise, mais la qualité du freinage - en regard des performances - apparaît un peu juste. Par rapport à la génération antérieure, elle est en revanche plus silencieuse et se prête sans doute mieux à des voyages au long cours. Le 2 L qui l'anime se veut très présent et suffisamment puissant pour faire la nique à bien des rivales plus musclées. Le poids réduit combiné à une boîte qui dégaine vite procure de belles sensations. Plus efficace, plus rapide, mais tout de même un peu trop sage dans l'art de partager le plaisir, la TT cherche d'abord à nous rassurer, à nous conforter. Bien qu'elle soit aussi véloce qu'une Cayman, la TT offre une expérience différente. Son train avant est moins incisif, ses réactions, moins vives, son toucher de route, un peu plus artificiel, ses freins, moins endurants, sans oublier ce filet de sous-virage qui agace parfois le chauffeur, surtout en entrée de virage. Ces commentaires ne s'appliquent cependant pas à la TT RS qui, elle, signe des performances autrement plus spectaculaires. Si vous ne deviez en choisir qu'une : la TT RS.

La Presse

Ce modèle 2012 n'a pas veilli, à l'oeil. Photo: Audi