Alors que les normes de consommation d'essence se font de plus en plus sévères aux États-Unis, General Motors (GM) a l'intention de démocratiser l'hybridation.

L'hebdomadaire Automotive News a appris que GM souhaite vendre le groupe motopropulseur de sa Chevrolet Volt à de plus petits concurrents.

C'est Dan Nicholson, patron mondial du service des groupes motopropulseurs chez GM, qui a confié l'information au média américain.

Cela permettrait à GM de faire des économies d'échelle et d'ainsi amortir le coût de développement de la Volt, récemment renouvelée. Les partenaires pourraient, quant à eux, avoir accès à un segment intéressant sans engouffrer des sommes trop élevées dans la conception d'une telle technologie. Pensons, entre autres, à Mazda, qui n'a pas encore de modèle hybride dans sa gamme.

La Chevrolet Volt est mue par un moteur hybride en série prenant pour base un quatre-cylindres de 1,5 L pour alimenter en électricité ses deux moteurs électriques. Ces derniers produisent 149 ch. Ils peuvent, selon GM, mouvoir la Volt sur 85 km en moyenne sans avoir recours au moteur à essence pour s'alimenter.