Les petits VUS urbains aiment se donner des airs de tout-terrain avec leur aspect un peu costaud, leur haute garde au sol et, surtout, leurs quatre roues motrices proposées en option. Pourtant, ils sont tous issus d'une automobile sous-compacte. Dans son survol du marché des VUS, La Presse examine cinq modèles de ce segment populaire.Voyons ici la Fiat 500X.
Chez Fiat, personne ne doutait que la 500X allait trouver son public. Erreur. En dépit d'une bouille plutôt sympathique --fortement inspirée de la lilliputienne 500--, ce modèle amasse la poussière des salles d'exposition. Pourtant, cette Fiat dérive très étroitement du Jeep Renegade qui, lui, connaît beaucoup plus de succès. Comment expliquer ce désamour ?Sans doute par la nature « plus sportive » de l'italienne, qui repose sur des éléments suspenseurs plus rigides sans que ceux-ci la rendent pour autant plus amusante à conduire.
La 500X n'en est seulement que plus inconfortable.
Cabine bruyante
Et le faible soutien des sièges n'arrange pas les choses, pas plus que la faible insonorisation de la cabine qui peine à étouffer les bruits mécaniques.
À ce chapitre, le moteur 1,4 L suralimenté offre des performances adéquates, mais s'arrime exclusivement à une transmission manuelle. Un tandem que Fiat limite au seul modèle de base (Pop). Pour bénéficier de la boîte automatique - à la gestion un peu confuse -, il faut opter pour le 2,4 L atmosphérique, un moteur qui manque de souffle et qui ne cache pas sa gourmandise pour l'essence.
La critique est sévère, mais considérant la compétitivité du segment et le prix demandé par Fiat, elle a tout lieu de l'être.
La Fiat 500X en bref
Consommation : 9,1 L/100 km (2,4 L)
Motorisation(s) : quatre-cylindres 1,4 L turbo et quatre-cylindres 2,4 L
Mode(s) : traction et intégral
Fourchette de prix : de 23 245 $ à 33 940 $
On aime
Silhouette sympathique
Direction agréable
Version de base équilibrée (boîte manuelle et traction)
On aime moins
Suspension ferme
Gestion étourdie de la boîte automatique
Prix trop élevé