Au lendemain de l'élection du candidat républicain à la présidence Donald Trump, General Motors a annoncé qu'elle va couper 2000 emplois en usines aux États-Unis.

Cette annonce survient peu après les dénonciations de M. Trump, durant la campagne électorale, des réductions d'emplois dans l'industrie automobile qu'il attribue aux accords de libre-échange signés par les États-Unis.

Les usines concernées sont celles de Lansing Grand River (Michigan), ou sont assemblées la Camaro et quatre modèles Cadillac, et Lordstown (Ohio), où est assemblée la compacte Chevrolet Cruze. GM supprimera 839 emplois seront supprimés à Lansing Grand River et 1245 à Lordstown. Les coupes à Lordstown suivent la suppression, en janvier, du troisième quart de travail.

Les abolitions de postes annoncés aujourd'hui sont attribuables au ralentissement des ventes de certains modèles de voitures, délaissés au profit des VUS.

GM a parallèlement annoncé des investissements de 916 millions de dollars dans trois sites (Toledo dans l'Ohio, Lansing Grand River et Bedford dans l'Indiana) permettant le maintien de quelque 800 emplois.

L'action GM perdait 4,30% à 30,37 dollars vers 18h30 GMT à Wall Street.

Un Hummer H2 --un produit GM-- peint à l'effigie de Donald Trump photographié en octobre lors d'une assemblée de partisans républicains à Loveland, au Colorado. Photo: Reuters