Le constructeur automobile américain General Motors a annoncé jeudi avoir dû arrêter ses activités au Venezuela et y licencier ses 2678 employés, après la saisie de son usine et de ses véhicules par les autorités de ce pays en profonde crise politique et économique.

Mercredi, l'usine a été «saisie de façon inattendue par les autorités vénézuéliennes, ce qui a empêché la poursuite normale des opérations», a déclaré dans un mail à l'AFP la porte-parole du constructeur au Brésil, Julia Bastos.

Par ailleurs, «les voitures ont été confisquées illégalement», a-t-elle ajouté, au sujet des véhicules assemblés et stationnés dans la cour de l'usine.

L'usine était déjà arrêtée, faute de pièces

L'usine du premier constructeur américain au Venezuela a la capacité de construire 100 000 véhicules par an mais se trouvait en réalité à l'arrêt, la crise économique que traverse ce pays pétrolier ayant privé les entreprises d'accès aux dollars pour importer des pièces.

General Motors était présent au Venezuela depuis 69 ans, y comptant, outre son site de production, 79 distributeurs employant 3900 personnes.

AP

Des ouvriers de GM écoutent durant une rencontre avec des représentants du gouvernement. Photo : AP