General Motors dit vouloir se tourner vers la production massive de voitures électriques, mais en attendant, elle coupera 50 emplois en février à son usine de batteries au lithium à Brownstown, au Michigan.

Cette usine a comme principal produit les batteries de la berline hybride Chevrolet Volt. 

GM a signalé ces abolitions de postes --37 assembleurs et 13 superviseurs ou cadres-- dans un avis au gouvernement du Michigan, rapporte l'agence de presse Reuters. Elles surviennent trois semaines après que GM ait annoncé qu'elle cessera en 2019 de produire la berline hybride Chevrolet Volt et fermera l'usine où elle est assemblée --avec d'autres berlines impopulaires-- à Hamtramck, une banieue de Détroit.

L'usine de batteries de Brownstown --qui emploie actuellement 116 personnes-- fabrique aussi les batteries au lithium utlisées sur d'autres modèles que GM va cesser de produire en 2019, comme la Buick LaCrosse à hybridation légère. Elle produisait jadis les batteries des Spark EV, Cadillac ELR et Opel Ampera, tous des modèles électrifiés déjà abolis. 

La Volt et la LaCrosse cesseront d'être produites le 1er mars, quand GM commencera à fermer l'usine d'assemblage de Hamtramck.

Les 50 suppresssions de postes à l'usine de batteries pourraient indiquer que GM n'a pas l'intention de remplacer immédiatement l'hybride Chevrolet Volt. Le constructeur américain avait évoqué la possibilité de mettre son système motopropulseur hybride Voltec dans un nouveau VUS urbain hybride. 

Cependant, GM a peut-être décidé de sous-traiter à un spécialiste la production des batteries de ses futurs véhicules hybrides et électriques. GM le fait déjà avec le sud-coréen LG Chem, qui assemble les pack-batteries de la Chevrolet Bolt tout électrique dans sa propre usine au Michigan.