James Hull collectionne des voitures depuis 1979. Il vient de vendre à Jaguar Special Operations sa collection de 543 voitures, en majorité des voitures britanniques, dont 130 Jaguar.

«Il est indéniable que je suis passionné de Jaguar, et c'est pourquoi je suis ravi que ma collection appartienne aujourd'hui à Jaguar», a déclaré l'homme d'affaires, qui a monté en 27 ans un empire «dentaire» de 50 cliniques en Grande-Bretagne.

Parmi les Jaguar d'exception, on trouve des C-Type, D-Type, XK120, SS100, une XKSS, une trentaine de berlines Mark et 20 XJ. Notons aussi l'emblématique E-Type, dont un exemplaire de chaque génération et de chaque configuration est représenté dans la collection. La plus ancienne Jaguar? Une Swallow Sidecar 1922. Et la plus récente? Une XKR-S.

Rarement vendeur



Si ce sont les voitures qui représentent le principal intérêt de la collection, il y a lieu de mentionner des personnages célèbres auxquelles certaines d'entre elles ont appartenu, notamment la Mini Traveller de Lord Mountbatten, la Jaguar 420G 1966 rouge de Sir William Lyons (fondateur de la marque), l'E-type du pilote Mike Hailwood, la modeste Austin de Winston Churchill et la moins modeste Bentley de Sir Elton John.

On trouve aussi la première voiture de James Hull, une Morris Minor Series II qu'il s'est procurée il y a 35 ans. «Si j'ai gardé si longtemps ma Morris Minor, c'est que je vendais rarement mes voitures, rien que 5 en 35 ans...», explique l'homme, qui a survécu au cancer à trois reprises.

Mentionnons aussi que la collection James Hull compte 365 voiturettes à pédales, dont certaines sont uniques, et une maquette du bombardier Avro Lancaster, qui pend du plafond du hangar situé à Hertfordshire, au nord de Londres.

Cette acquisition témoigne de l'importance qu'accordent certaines marques haut de gamme comme Jaguar à la conservation du patrimoine, important outil de marketing auprès d'une clientèle en quête d'exclusivité.

Photo fournie par Jaguar

Des exemplaires de Jaguar C-Type, D-Type et F-Type