Petit, mais incroyablement futé, ce constructeur automobile japonais noue de nouvelles alliances (avec Toyota et Fiat) et fait du plaisir de conduire sa carte maîtresse. Ses dernières créations, le CX-3 et la MX-5, en témoignent éloquemment.

Ce n'est un secret pour personne, Mazda est en train de parfaire la mise au point de son futur CX-9, qu'il entend lancer au cours de la prochaine année. D'ici là, cette marque japonaise concentre ses efforts sur la mise en marché des CX-3 et MX-5, dévoilés il y a quelques mois à peine.

Premier utilitaire urbain de la marque, le CX-3 débarque dans un marché en pleine croissance (l'un des seuls de l'industrie, en fait) et pourrait permettre à Mazda de ne plus reposer sur les seuls CX-5 et la Mazda 3, qui représentaient jusqu'à tout récemment plus de 80 % de ses ventes annuelles.

Conçu sur une plateforme technique inédite, le CX-3 intègre tout le concept de la technologie Skyactiv. Cette dernière, rappelons-le, vise à optimiser tous les composants du véhicule - pas seulement la mécanique - pour réduire la consommation d'essence tout en préservant le dynamisme du comportement. Pour mouvoir le CX-3, Mazda a recours au moteur Skyactiv-G de 2 L. Celui-ci est couplé uniquement à une boîte automatique à 6 rapports.

Il y a 25 ans, la Mazda MX-5, née Miata, a lancé la mode de la voiture « juste pour le fun », soit un véhicule suffisamment aguichant pour qu'on le remarque, mais pas trop ruineux financièrement ni difficile à prendre en main. Plus courte et plus basse que le modèle qu'elle remplace, mais aussi dotée d'éléments suspenseurs plus raffinés, la MX-5 parvient à un meilleur équilibre général que sa devancière. Sa légèreté, combinée à des voies plus larges et à un centre de gravité plus bas, en fait une sportive de poche fort brillante.

Fidèle à la tradition des petits roadsters anglais des années 60, le moteur (2 L de 155 chevaux) entraîne les roues arrière motrices par l'entremise d'une boîte manuelle. Cette dernière peut toutefois être remplacée par une boîte automatique.