Dans l'univers des cabriolets de luxe, la Classe E de Mercedes joue sa propre partition. Soucieuse de toujours innover, la marque à l'étoile propose ici l'un des cabriolets les plus fonctionnels et les plus valorisants sur le marché.

Récemment retouché, ce majestueux cabriolet ne se coiffe ou ne se décoiffe pas plus vite que les autres. En revanche, il offre une expérience vraiment unique à tous les occupants qui s'installent à bord. Pour s'assurer de leur confort, Mercedes ne recule devant rien et propose depuis un certain temps déjà un dispositif baptisé Aircap. À ne pas confondre avec l'Airscarf, qui diffuse de l'air chaud au niveau de la nuque des occupants des places avant.

Ce dispositif prend la forme d'un petit volet mobile placé au sommet du pare-brise. Il atténue les effets de turbulences dans l'habitacle. Cette innovation a l'avantage, contrairement au saute-vent généralement utilisé par les concurrents, de ne pas condamner les places arrière.

L'idée a du bon et, à l'usage, le dispositif se révèle étonnamment efficace jusqu'à 120 km/h. Les passagers assis à l'arrière sont les premiers bénéficiaires, puisqu'ils peuvent non seulement entretenir une conversation avec les occupants des places avant sans crier à tue-tête, mais l'Aircap évite aussi à ceux-ci d'arborer une coiffure aussi ébouriffante qu'un troll.

Dans cet univers luxueux, mais pas ostentatoire, on se laissera ensuite aller au plaisir (ou à la frustration, c'est selon) de manipuler ce bel objet truffé de nombreux boutons, d'un système de reconnaissance vocale inutilement sophistiqué et de plusieurs gadgets plus ou moins utiles.

Assez spacieuse, somme toute, malgré une garde au toit limitée à l'arrière, chacune des places de cette Classe E invite à des voyages au long cours. Et les bagages? Pas de souci, le coffre a suffisamment de volume pour ne rien laisser traîner sur le trottoir.

Au Canada, Mercedes commercialise deux versions: 400 et 550. Des deux, pourquoi ne pas préférer la première - un V6 de 3 litres suralimenté - plus sobre et tout tout aussi efficace que le V8 de la 550? En fait, les performances globales (accélération et reprises) de la 350 suffisent amplement, et son poids inférieur - notamment sur le train avant - lui procure une plus grande agilité, surtout sur des routes sinueuses.

Mais peu importe la somme inscrite sur la facture ou la version retenue, seule la boîte semi-automatique à sept rapports entraîne les roues arrière seulement. Non, pas de rouage intégral ici. Il est donc plus sage de la remiser durant l'hiver...

ON AIME

> Places arrière décentes

> Robustesse

> Raffinement poussé

ON AIME MOINS

> Absence d'un rouage intégral

> Manque d'agilité

> Liste copieuse d'options