Présentée comme le nouvel instrument de conquête de la marque à l'étoile, la CLA de Mercedes n'a encore rien cassé au chapitre des ventes. Elle suscite sans doute l'envie pour ses tarifs attractifs, mais aussi pour sa ligne, directement inspirée de la CLS. Par contre, des éléments comme le recours à une banale tige métallique pour maintenir le capot en l'air ou encore des sièges que d'aucuns jugeront trop filiformes sur de longs parcours ressortent.

Le tableau de bord rappelle vaguement celui de la Classe B avec ses compteurs classiquement ronds, comme les buses d'aération de type aviation. Au centre, on retrouve, comme sortie de nulle part, la tablette électronique de Mercedes. Celle-ci se trouve en liaison avec le système Command, gestion centralisée de nombreux accessoires. Il se contrôle au moyen d'une molette placée au pied de la console.

À l'intérieur, pas la peine de sortir un ruban à mesurer, les places arrière sont étriquées. De plus, en raison du style plongeant de son toit, la CLA rend l'accès et la sortie difficiles à l'arrière. En revanche, les valises et autres objets voyagent plus librement dans le coffre grâce à un volume correct pour la catégorie.

Issue d'une architecture modulaire - similaire à celle de la Classe B -, la CLA est donc entraînée par ses roues avant (traction). Une version à quatre roues motrices (4Matic) est inscrite au programme et demeure «l'option» avec laquelle il faut prendre rendez-vous en raison de son efficacité beau temps, mauvais temps.

Photo fournie par Mercedes

Un quatre-cylindres 2 litres suralimenté par turbocompresseur se charge de mouvoir la CLA de sa position statique. Pour l'y aider, la CLA retient les services d'une boîte semi-automatique à double embrayage comptant sept vitesses.

Celle-ci comporte trois modes (Economy, Sport, Manuel) et aucun ne donne entière satisfaction. En mode Eco, elle castre les performances (autrement vives), en mode Sport, elle maintient trop longuement les rapports et, enfin, à Manuel, elle manque à la fois de rapidité et de souplesse. Puisqu'il faut choisir, aussi bien s'en tenir au mode Sport.

En ville, le rayon de braquage est court, mais l'épaisseur des montants et la structure tarabiscotée des vitres de custode arrière gênent la visibilité de trois quarts et les appuie-têtes de la lunette. Par chance, il y a une caméra de recul et des capteurs d'angles morts. Malgré une direction peu communicative, la CLA est rassurante par sa tenue de route prévisible et son souci de la sécurité.

Photo fournie par Mercedes