Cette année, Mercedes rebaptise beaucoup de ses modèles, sans forcément leur apporter des changements. Par exemple, tous les utilitaires de la marque ont un préfixe commun (GL) suivi d'une troisième lettre faisant référence à la berline correspondante en taille. Idem pour les roadsters. Ainsi, la SLK devient la SLC. Compliqué? Seulement en apparence.

Les amateurs de familiales ne manqueront pas de saluer le retour de la Classe C familiale au sein de la formation Mercedes cette année. D'autant plus que ce modèle intègre les dernières avancées du constructeur allemand, dont une sobre mécanique turbodiesel qui transmet sa puissance et son couple aux quatre roues motrices.

Présentée en avant-première nord-américaine, la Classe C familiale reprend à son compte les codes esthétiques des berlines et coupés de la Classe C. Le profil est naturellement étiré pour disposer d'un volume de chargement à la fois appréciable et modulable.

Outre le retour de cette familiale, la firme à l'étoile procède au lancement de son nouvel utilitaire, le GLC, lequel prend le relais du GLK. Par rapport à celui-ci, le GLC est plus imposant, plus raffiné et plus silencieux. Extérieurement, le GLC gagne 13 cm en longueur et ses formes arrondies sont plus consensuelles. Bénéficiant de dimensions plus généreuses, l'espace intérieur s'en trouve amélioré, tout comme la qualité de l'assemblage et des matériaux utilisés.

Au Canada, le GLC est commercialisé avec un rouage à quatre roues motrices, lesquelles sont entraînées par de costauds moteurs diesel ou à essence. Une version hybride à prise rechargeable enrichira la gamme d'ici un an. Celle-ci sera en mesure de parcourir 34 km (donnée européenne) en mode tout électrique. À noter qu'une boîte automatique à neuf rapports accompagne de série les propulseurs du GLC.

Équipé de tous les systèmes électroniques requis pour une voiture de cette catégorie, il peut se doter en option d'une suspension pneumatique capable, entre autres, de faire varier la garde au sol.

Le GLK devient le GLC, et le GL a été rebaptisé du nom de GLS. Il ne faut pas se tromper, ce changement d'appellation est la modification la moins spectaculaire de cette refonte. Visuellement, on a tôt fait de noter que le carénage avant est plus frondeur et la calandre, plus élégante. À l'intérieur, c'est le haut de la console centrale qui concentre le plus d'évolutions. Techniquement, les modifications tiennent dans un dé à coudre. La suspension pneumatique a été légèrement peaufinée, tout comme le système d'adaptation au terrain. Il en va de même des motorisations, partiellement retouchées. Personne ne s'en plaindra.

Les principes de la Smart

Quinze ans et un million et demi de Smart plus tard, la marque du groupe Daimler (société mère de Mercedes) présente un nouveau modèle qui reste ferme sur ses principes de citadine par excellence. Conçue en collaboration avec Renault, cette nouvelle Smart conserve néanmoins son architecture originale, incluant un moteur planté à l'arrière au-dessus des roues motrices. Cette collaboration permet notamment à la ForTwo de bénéficier du moteur et de la transmission manuelle de la Renault Twingo. La boîte automatique à double embrayage proposée en option a, quant à elle, été conçue par Daimler.

Par rapport à la Smart précédente, la ForTwo s'est élargie de 10 cm et a hérité d'un capot plus bombé dont la présence s'explique par les normes de sécurité relatives aux chocs avec les piétons.

Photo fournie par Mercedes-Benz

Mercedes GLC 

PHOTO FOURNIE PAR LE CONSTRUCTEUR

Smart ForTwo Brabus