Avec près de 200 000 Nissan Leaf vendues depuis 2010, on peut prévoir l'arrivée de milliers de batteries usagées à recycler.

Nissan a profité de la Conférence de Paris sur le climat pour annoncer un second partenariat visant à prolonger la vie utile de ces batteries quand l'auto est envoyée à la casse ou quand elles ont perdu de la capacité. Nissan va fournir des batteries lithium-ion usagées à l'équimentier industriel Eaton (rien à voir avec la chaine de magasins canadiens), qui va les utiliser pour fabriquer des stations de contrôle et de stockage d'électricité. Nissan a déjà une entente semblable avec le Japonais Sumimoto, qui fabrique à petite échelle des modules de stockage électrique mobiles et de petite capacité.

Chaque station Eaton comprendra plusieurs dizaines de batteries. Eaton veut vendre ces grosses stations aux distributeurs d'électricité souhaitant sécuriser leur réseau en cas de défaillance localisée et aux exploitants d'énergie éolienne et solaire.

Nissan a récemment annoncé qu'elle devrait livrer la 200 000e Leaf au mois de janvier.