Sacrée « voiture écologique de l'année » au dernier Salon international de l'auto de New York, la seconde génération de la Nissan Leaf représente, à plusieurs égards, une évolution plus qu'une révolution.

On en attendait plus. Son autonomie est grandement améliorée à 241 km, au lieu de 135 km (avec la petite batterie) ou 172 km (avec la grosse batterie). Mais elle se trouve inévitablement comparée à celle de la Chevrolet Bolt, nettement supérieure, soit 383 km. Le constructeur japonais n'est pas sans le savoir et promet de proposer, dans un avenir prochain, des déclinaisons dotées de batteries plus puissantes, comme le fait actuellement Tesla.

Très amusante à conduire

Légèrement plus volumineuse que la mouture précédente et habillée d'une carrosserie moins « visionnaire », la Leaf se démarque non seulement par son autonomie accrue, mais aussi par ses avancées techniques. 

La plus convaincante est sans contredit la présence d'une e-Pédale qui rend pratiquement obsolète la pédale de frein. Ce dispositif exagère en effet le phénomène de frein moteur lors des phases de décélération, jusqu'à arrêter complètement le véhicule.

Il oblige certes le conducteur ou la conductrice à anticiper davantage les arrêts ou les ralentissements, mais une fois le mode d'emploi maîtrisé, cette innovation maximise non seulement l'autonomie, mais procure également une expérience de conduite vraiment amusante.

La Leaf en bref

Autonomie électrique : 241 km

Subvention du gouvernement du Québec : 8000 $

Fourchette de prix : de 35 998 $ à 41 998 $