Subaru s'est toujours mis en tête de créer des modèles capables de se définir autrement que par rapport aux autres. Les exemples sont nombreux, mais retenons la dernière de cordée, la XV Crosstrek présentée l'automne dernier.

À Montréal toutefois, les projecteurs seront braqués sur la quatrième génération de la Forester. Cette dernière entreprendra une carrière dans les salles d'exposition à compter du printemps prochain. Entre la précédente mouture aux lignes de savonnette ramollie et la nouvelle génération au style plus travaillé et aux découpes pointues, le contraste est entier.

La face avant de la Forester, délibérément ramassée, se structure autour d'une calandre plus imposante, haute perchée, et des phares en oeil de lynx. L'ensemble est un peu chargé, mais ne manque pas d'originalité. Et surtout s'il s'avère beaucoup plus aérodynamique. Pour preuve le coefficient de traînée aérodynamique (Cx) a été ramené de 0,37 à 0,33. Ce profil plus avantageux permet de réduire la consommation de carburant au même titre que la boîte CVT qui l'équipe désormais. Celle-ci prend le relais de l'automatique 4 rapports de l'an dernier. À noter qu'une boîte manuelle six rapports est également offerte.

Plus imposante qu'elle ne l'était, la Forester invite ses occupants à prendre place dans un habitacle plus vaste. Le volume du coffre profite aussi de cette refonte pour offrir une capacité de 12 % supérieure au modèle précédent.

Au chapitre des motorisations offertes, la Forester propose plusieurs combinaisons. Le modèle a droit au 2,5 litres à plat, mais parions que c'est la version suralimentée qui retiendra le plus d'attention. Cette mécanique étroitement dérivée de celle offerte dans le coupé BR-Z comporte l'injection directe, mais aussi un turbocompresseur. Grâce à la magie de ce dernier, la puissance grimpe à 250 ch. Pour bien maîtriser cette puissance au sol, les ingénieurs ont veillé à retoucher les éléments suspenseurs, le diamètre des roues et la force du freinage.