À l'occasion de son passage à Montréal, le numéro un de l'automobile japonaise dévoile en avant-première la troisième mouture de son Highlander. Avant de plonger la tête sous le capot, un mot sur l'esthétique de ce multisegment intermédiaire qui confirme le vent de fraîcheur qui souffle dans les studios de style de ce constructeur.

Après l'Avalon, le RAV4 et la Corolla, au tour maintenant du Highlander. Par rapport au modèle qu'il remplace, le Highlander affiche une belle agressivité avec une calandre béante, des phares plus élancés et des pare-chocs mieux ciselés. Toyota se garde bien d'indiquer si ces transformations ont permis d'abaisser le coefficient de traînée aérodynamique de ce véhicule qui conserve sensiblement les mêmes dimensions extérieures que son prédécesseur.

L'effet de la nouveauté ne se dissipe pas en ouvrant les portières. La présentation intérieure gagne en modernisme et compte sur de nouveaux accessoires, selon la livrée retenue. À ce sujet, Toyota décline ce modèle en trois versions: LE, XLE et Limited. Cette dernière, la plus élitiste du groupe compte un régulateur de vitesse dynamique à radar, des feux de route à commande automatique, un toit panoramique, un éclairage ambiant à DEL, ainsi que des sièges avant chauffants et ventilés.

Comme son prédécesseur, le Highlander peut accueillir jusqu'à huit personnes à bord. Les places de la troisième rangée sont divisées 60/40 pour accueillir jusqu'à trois passagers ou offrir une flexibilité et une commodité accrues du compartiment de charge. Derrière la troisième rangée de sièges, le volume de chargement a augmenté de 34%.

Contrairement au modèle américain, le Highlander essayé est doté d'un V6 plutôt que d'un quatre-cylindres. D'une cylindrée de 3,5 litres, cette motorisation est jumelée exclusivement à une boîte semi-automatique à six rapports. Au moment d'écrire ces lignes, Toyota n'avait encore soufflé mot sur la version hybride (mi-essence, mi-électrique) de ce modèle pourtant offert aux États-Unis.

De série, le Highlander mise uniquement sur la traction. En option, le consommateur peut opter pour un rouage à quatre roues à prise temporaire. Celui-ci transmet en cas de besoin une partie du couple aux roues arrière. La répartition du couple entre les roues avant et celles arrière varie de 100: 0 à 50: 50. Dans des conditions de conduite normale, la traction avant (100: 0) est automatiquement engagée pour réduire la consommation d'essence.

Sur le plan dynamique, ce Highander s'annonce plus sportif que ses prédécesseurs. Les ingénieurs ont notamment retouché la direction pour offrir un toucher de route plus senti et ils ont raffermi les éléments suspenseurs pour mieux contrôler les mouvements de caisse.

Scion au bout des doigts

Tous les modèles de la gamme Scion, y compris la petite iQ sont maintenant équipés de série d'un système audio à écran tactile. Ce dernier permet de syntoniser les bandes AM, FM ainsi que le lecteur de disques, la téléphonie mains libres, lecture musicale en continu grâce à la technologie sans fil et port.

Lexus annonce un coupé

La marque de prestige du groupe Toyota poursuit le renouvellement de sa gamme et présentera un tout nouveau coupé sportif, mais celui-ci ne sera vraisemblablement pas de l'exposition montréalaise.

En revanche, les visiteurs auront tout le loisir de détailler les transformations esthétiques apportées à la CT200h. Parmi ceux-ci, mentionnons une calandre plus biseautée, un volant redessiné, un écran multimédia plus mince et des haut-parleurs en bambou...