Le règlement aux États-Unis dans l'affaire des moteurs truqués faisant en sorte que le constructeur Volkswagen rachètera ou réparera les véhicules touchés ou compensera les propriétaires s'appliquera également aux propriétaires canadiens d'environ 100 000 véhicules, a indiqué Volkswagen Canada.

Un juge américain, Charles Breyer, a annoncé, jeudi, qu'un accord de principe avait été conclu concernant la majorité des véhicules touchés par l'affaire des moteurs diesel truqués pour déjouer les normes anti-pollution.

Le magistrat a ordonné à toutes les parties de ne pas dévoiler les détails de l'accord confidentiel avant qu'ils ne soient exposés en cour le 21 juin. Mais même en juin, les détails des engagements de Volkswagen ne seront pas nécessairement tous précisés et les consommateurs devront probablement attendre encore quelque temps pour connaître les modalités de l'entente propres à chaque modèle.

Au choix : faire réparer ou se faire racheter sa Volks

Cela étant, selon l'accord de principe présenté par le juge, les propriétaires auraient l'option de revendre les véhicules à l'entreprise ou de les faire réparer aux frais de Volkswagen. Les clients ayant loué une Volkswagen diesel trafiquée pourraient quant à eux annuler le bail.

Un porte-parole de Volkswagen Canada, Thomas Tetzlaff, a dit par courriel, vendredi, que les résolutions conclues avec l'agence de protection de l'environnement aux États-Unis (EPA) s'appliquaient aussi au Canada, «car les véhicules canadiens sont certifiés» par l'agence.

Par communiqué, jeudi, Volkswagen Canada avait affirmé que les propriétaires n'avaient pas à prendre des mesures pour l'instant, et qu'ils seraient informés de la marche à suivre dès que possible.

Les détails de l'accord devraient être connus au cours des prochains mois.

Le constructeur avait déjà indiqué qu'environ 500 000 automobiles comptaient des moteurs truqués et qu'environ 100 000 d'entre elles avaient été vendues au Canada.